Je venais de me réveiller. Après un rapide coup d'œil sur ce qui m'entoure, je me rendis assez rapidement compte du lieu dans lequel je me trouve.
Des maux de tête assez réguliers venaient me rappeler ce coup que j'ai encaissé avant de probablement m'évanouir.
Mon esprit était embrouillé, mes souvenirs confus. Je n'eut pas le loisir de croiser une infirmière, un médecin ou qui que ce soit pouvant m'informer sur mon état.
Je resta donc bien sagement dans mon lit, pensant à diverses choses.
Le temps était long.
C'est seulement au bout d'une bonne heure seul qu'un homme surgit dans ma chambre.
Celui-ci semblait bien joyeux et son visage ne me disait rien. Cependant, lui semblait me connaître.
L'inconnu prit rapidement ses aises et se mit à déblatérer un certain nombre de phrases liées à mon "agression" et à mon état.
De quoi il se mêle lui ?
Dans un premier temps, je me contenta de le fixer sans broncher ni montrer la moindre expression.
Enfin presque. Mon regard changea radicalement lorsque j'entendis l'individu parler de son frère.
Mes yeux grands ouverts de surprise je continua tout de même de l'écouter sans l'interrompre.
Cependant, je connaissais désormais l'appartenance clanique de mon agresseur. Merci Jundo, tu me donnerais presque plus d'informations dans tes monologues qu'autre chose.
Une fois son beau discours terminé, je pris enfin la parole.
« Ravi que mon état t'inquiète. Cependant, je ne saisis pas bien la raison de ta venue ici. Il y a encore 2 minutes, j'ignorais jusqu'au nom de mon agresseur qui est donc ton frère. »
« Cependant, je n'ai rien de particulier à te dire, je me suis réveillé il y a une heure et j'aurais d'abord aimé entendre des nouvelles sur ma santé plutôt que des phrases dans le vent de la part d'un inconnu. »
Je ne comptais pas m'occupper de cette histoire pour le moment. Mon rétablissement était ma seule priorité actuelle. En tout cas, je ne pouvais m'empêcher de me méfier de cet homme. Sa présence, ses insinuations, son attitude,.. Tout paraissait suspect. Et bien sûr, dans mon état, je me retrouvais presque à sa merci.
Toutefois, je ne me dégonfla pas pour autant.
« Alors je te demanderais d'en venir aux faits sans déblatérer toute ces phrases futiles. Si tu es venu me menacer, collecter des informations ou je ne sais quoi d'autre, fais le vite et sans détours, j'ai besoin de me reposer. »
Mes maux de tête insistant ne me donnaient aucune patience actuellement, j'étais un peu agacé et mon ton assez direct le traduisait assez clairement.