Ma réponse sembla lui convenir. Ne se sachant pas en danger de représailles juridique de la part des hauts gradés, ce Chikara prétentieux changea à nouveau d'attitude. Tout en relâchant enfin son étreinte, celui-ci éprouva son accord quant à mes propos et me suggéra par la même occasion d'aller confronter son frère directement si l'envie m'en prenais.
En tout cas, sa famille de dégénérés me laissa un sentiment amer.
Sans un mot de plus de ma part, celui-ci se releva et pris la sortie de ma chambre.
J'allais enfin pouvoir me reposer un peu. Cette agitation m'avais amplement suffi pour la journée.
C'est du moins ce que j'espérais, quand soudainement, même pas une seconde après le départ de l'autre, un nouveau visiteur fit irruption dans ma chambre.
Ma convalescence était un évènement culturel à ne pas rater ou quoi ?
La personne entra en trombe et tout en parlant excessivement fort, celui-ci me pris dans ses bras avant de me secouer dans tous les sens.
Mes douleurs crâniennes en furent bien intensifiées.
Cependant, le visage, la voix ainsi que l'attitude de ce dernier m'étais familière.
Un autre Chikara bien plus aimable venait donc de remplacer l'autre. En tout cas, il semblerait que celui-ci avait fait un beau grabuge dans l'hôpital avant de me trouver. J'entendais les infirmières pester contre lui dans le couloir.
Enfin peu importe, un peu de compagnie amicale me fera du bien après cet échange tendu.
« Ca me fais plaisir de te voir Kuro, je vais bien comme tu le vois. »
Je lui répondis d'un ton jovial qui traduisait le relâchement de la pression que j'avais accumulé précédemment.
Je pris par la suite soin de le faire lâcher mes épaules avant de l'inviter à s'assoir.
« Dis moi, tu connais ce Chikara qui vient de sortir de ma chambre ? »