Tandis que, lentement, le paysage de l'illusion fabriqué par Takeo s'estompait, je vis que j'étais de retour dans le même endroit que précédemment. J'étais de retour à Konoha, dans la prison, toujours entouré par ceux qui avait cherché à me discréditer. Taram, Len et Takeo était toujours face à moi. Ils me regardaient, tous, d'un air suffisant. Il ne semblait pas avoir avaler ce que je leurs avait servit.
N'y croyait-il pas ou attendait-il confirmation ?
Et, alors que je m'apprêtait à redire que j'étais l'arme secrète du Kage Gekido, je vis Takeo attraper les longs -et délicats- cheveux de l'homme m'ayant forcé à l'accompagner au Poste de Police et lui planter un Kunai dans l'abdomen. Et, tout comme lui autre fois, je vis cet homme commencer à saigner, à crier de douleur et se recoquillé sur lui. A agoniser. Ce fut un choc pour moi de voir cet homme agir ainsi. Il avait poignardé, sans ménagement, un homme désarmé. Et, je me mis à lâcher un cris d’effrois. Ou du moins, imitation d'un tel cri.
Membre de la section Ruto depuis quelques temps déjà, je connaissait les règles en vigueur en ces lieux. Pas de meurtre avant d’aveux. Pas de tuerie sans autorisation. Et, comme Takeo était également membre de cette section, il se devait de respecter ces règles. Néanmoins, comme personne ne savait que j'appartenait à cette section, je me devait de jouer le jeu.
M’effondrant à genoux après avoir lâché mon cri d'effroi, je me mis à sangloter. Et, après avoir reniflé bruyamment, je me mis à dire:
« Pourquoi. Pourquoi ? Pourquoi avoir tué cet homme. Il n'avait rien fait ! Pourquoi lui ... »
Sans remonté la tête, poursuivit:
« Je vous avait dit la vérité. Je suis réellement une arme secrète de Gekido-sama. Personne ne me connait car personne ne connait mon existence. Après tout, il est plus facile de nier l'existence d'un homme envoyé espionner son ennemi lorsque personne ne le connait... »