Je ne me ferais jamais à la vue du sang giclant d'une plaie béante. Je ne m'y étais jamais préparer et je devais bien l'avouer: c'était moche. Un liquide, que l'on pensait tous rouge, de couleur carmin, épais et visqueux sortait de la plaie de l'homme que j'avais blessé. Par endroit ce liquide, ou plutôt cette pâte, était même noir. Mes à priori sur la vie et ces constituants en prenait un coup. Je n'étais pas médecin mais je venais de faire une découverte médical majeur. Devais-je en faire à Kazami. Malgré la situation, un rictus d'amusement ce dessina sur mes lèvres.
Soudain, un frottement métallique se fit entendre dans la pièce. Ce bruit métallique se mit alors à résonner autant dans la pièce que dans ma tête. Je l'avais entendu des centaines de fois par jour et je pouvais le reconnaître entre mille. Il s'agissait du frottement d'une lame contre le métal d'un fourreau. Ainsi, mes ennuis étaient loin d'être terminé. Je venais tout juste de planter le Kunaï de Takeo dans le corps de son propriétaire que j'allais devoir de nouveau affronter un adversaire. Décidément, la vie était mal foutu. Par ailleurs, je partais avec un désavantage. J'étais en retard.
J'étais dans l'impossibilité de contrer sa lame. Alors, je me devais de l'esquiver. Ou du moins faire en sorte qu'elle se loge dans un endroit peu dangereux pour moi. Ainsi, aussi rapidement que je le pu, je me déplaça sur ma gauche. Nombreux étaient les ninjas à attaquer avec leur mains droite. Et, même si j'avais à faire à une gaucher, j'avais suffisamment déplacer mon corps pour se subir que des dégâts réparable -grâce à Kazami.
Soudain, un contact froid et métallique se fit sentir. Un grande douleur se fit également ressentir mais, y étant préparé, la douleur ne m'arracha aucun cris. Je ne voulais pas lui donner ce plaisir. Néanmoins, et bien que mon cœur ne soit pas touché, l'un de mes poumons l'étaient. Heureusement, la manieuse de sabre avait laissé son arme sur mon corps empêchant ainsi toute effusion de sang et toute difficulté respiratoire. Et, bien que je crachaiq quelques gouttes de sang, je n'étais pas en danger de mort.
« Décidément, attaquer dans le dos est une spécialité chez vous. »
Une pique. Dans mon état cela n'était guère une bonne chose. Je n'avais pas l'avantage. J'étais seul, sans arme -sauf celle planté dans mon corps- et bien trop affaiblit physiquement pour pouvoir contre attaquer durant un long combat. Du choix s'offrait à moi. Mourir, comme était entrain de le faire Takeo à mes pieds et dont sa faible voix essayait de nous faire connaître ses dernières paroles -sans succès- ou fuir. Fuir et quitter ce lieu. Peut-être même ce village. Après tout, je n'étais plus le pur Konoha-jin accompagnant la Prêtresse, la protéger au péril de ma vie. Je n'étais plus qu'un simple ninja-tueur. Un ninja aussi bon que ceux qui m'entourait.
Tous des tueurs, pensais-je en me retournant vers la porte.
Et, lorsque je vis la jeune femme au seuil de cette porte, arme à la main, je tomba alors à genoux, les mains sur ce derniers et le regard fixé sur la femme qui m'avait blessé. Quelques larmes perlèrent sur mes joues. Elle était décidé à me tuer.
« Fait ce que tu veux de moi... »