Lorsque le ciel s’embrase aux dernières lueurs du jour, c’est à Rakuyōdōri que les ombres prennent vie. Située entre les remparts sud de Kinchū et les ruelles sinueuses bordant le quartier Shinsekai, cette portion de la cité ne dort jamais vraiment. Ici, le temps semble se ralentir au rythme des pas feutrés sur les pavés, des lanternes oscillant dans la brise, et des rires étouffés derrière les noren de soie.
Rakuyōdōri n’est pas qu’un quartier de plaisir : c’est une mémoire vivante. Autrefois fréquentée par les poètes de cour, les officiers en permission et les érudits en quête d’oubli, elle conserve encore les traces d’une époque fastueuse. Les bâtiments y sont anciens, élégamment entretenus, avec leurs boiseries sombres, leurs toitures courbes, et leurs jardins intérieurs dissimulés. Rien n’est criard ici. L’élégance est une règle implicite, et même la débauche s’habille de subtilité.
Mais ce qui donne à Rakuyōdōri son éclat unique, c’est la présence ensorcelante des femmes du clan Miwaku. Héritières d’une tradition ancienne mêlant art, beauté et manipulation des émotions, elles évoluent comme des mirages parfumés dans les salons feutrés, incarnant le raffinement à son apogée. Chacune d’elles est formée dès l’enfance à la poésie, à la danse, aux jeux d’influence et aux subtilités du langage. Leur simple présence peut retourner un débat politique ou faire chanceler un cœur de pierre.
Les maisons de thé rivalisent de grâce avec les salles de spectacle, tandis que des établissements plus secrets se dissimulent dans des culs-de-sac invisibles aux yeux des étrangers. Conteurs, musiciens et illusionnistes animent les soirées, souvent sous la surveillance discrète d’agents impériaux, car dans ce lieu d’émotions exacerbées, les langues se délient plus vite que les sabres ne sortent.
La présence du pouvoir est palpable mais non écrasante. Un capitaine de la garde de Kinchū y tient garnison, non pour surveiller, mais pour préserver l’équilibre fragile entre plaisir et sécurité. Car Rakuyōdōri, c’est aussi cela : un théâtre d’ombres où le divertissement n’est jamais tout à fait séparé du politique, ni de l’espionnage.
Lorsque la nuit est tombée et que les premières notes de shamisen résonnent dans l’air tiède, Rakuyōdōri devient un monde à part, suspendu entre nostalgie et désir.
SELECT DATEDIFF(CURRENT_DATE, msg.dateMessage) howManyDays,
lastMessage.participants, lieu.lblLieu, sousForum.nomSousForum,
sousForum.description, topic.idTopic, topic.nomTopic, topic.descriptionTopic,
topic.annee, topic.saison, msg.idComptePrin,
msg.idMessage, msg.dateMessage, msg.idUtilisateur, LEFT(msg.texteMessage, 400) as texteMessage,
msg.idForum, lastMessage.nbMessages, perso.nomPerso, perso.villagePerso, (SELECT urlAva FROM s_miniAvatars WHERE idPnj=0 AND idPersonnage=msg.idUtilisateur
ORDER BY avaPrincipal DESC, idAva ASC LIMIT 0,1) as miniAva
FROM (
SELECT MAX(idMessage) idMessage, MAX(dateMessage) dateMessage, COUNT(idMessage) as nbMessages,
JSON_ARRAYAGG(
DISTINCT JSON_OBJECT(
'idUtilisateur', t_message.idUtilisateur,
'nomPerso', s_personnage.nomPerso,
'villagePerso', s_personnage.villagePerso,
'miniAva', (SELECT urlAva FROM s_miniAvatars WHERE idPnj=0 AND idPersonnage=t_message.idUtilisateur
ORDER BY avaPrincipal DESC, idAva ASC LIMIT 0,1)
)
) AS participants
FROM t_message
LEFT JOIN s_personnage ON t_message.idUtilisateur=s_personnage.idUtilisateur
GROUP BY idTopic ) as lastMessage
LEFT JOIN t_message msg ON lastMessage.idMessage = msg.idMessage
AND lastMessage.dateMessage = msg.dateMessage
LEFT JOIN s_personnage perso ON msg.idUtilisateur=perso.idUtilisateur
LEFT JOIN t_topic topic ON msg.idTopic=topic.idTopic LEFT JOIN t_sousforumlieu lieu ON topic.idLieu=lieu.idLieu
LEFT JOIN t_sousforum sousForum ON msg.idSousForum=sousForum.idSousForum WHERE msg.idSousForum=:idSousforum AND 'gore' NOT IN (SELECT idType FROM t_topicType WHERE idTopic=msg.idTopic) ORDER BY msg.idMessage DESC
En savoir plus
Kazuko n’était pas conviée pour le dîner entre sa maîtresse et le Gouverneur. Tandis que Chizue-sama occupait la table des discours, elle arpentait les coulisses de la ville. Éloignée des projecteurs, elle observait, écoutait, ressentait la politique réelle, celle qui ne passe pas par les discours mais par les détails sociaux.
La soirée avançait d'un calme trompeur. Kazuko, assise entre deux hommes, imposait sa présence sans un mot, sans effort. Elle n'avait qu'à sourire et servir le saké que les Miwaku apportaient. Autour d’elle, l’agitation semblait s’atténuer. Les conversations s’étiraient, flottaient, se heurtaient parfois à ses silences comme des insectes à une vitre.
Kazuko avait reçu en guise de cadeau du saké
Lire la suite