Comme une impression de déjà vu... [Partie 2]

Tandis que je méditais pour perfectionner mes talents de sensors, ma femme sortait de son panier pour servir d'adversaire au petit Kamui. Elle tenait absolument à le faire et, malgré sa condition physique elle était capable de donner quelques conseils et de se défendre avec le reste de son corps.


Elle lui montrait à nouveau la position à avoir pour se mettre en mode défense. Pour elle, c'était la meilleure attaque ! Prévoir les coups de l'adversaire afin de mieux lui renvoyer la balle !




Ca me faisait chaud au coeur de la voir se donner à fond pour ce gamin, il fallait dire que sa condition physique -non pas qu'elle ne pouvait pas avoir d'enfants, mais qu'elle ne voulait pas m'imposer un "second fardeau"- ne lui falicitait pas la tâche. Je ne pouvais m'empêcher d'exprimer mon inquiétude envers ma belle.




Puis, elle se tournait à nouveau vers le petit Uzumaki pour lui donner d'autres conseils.

Il écoutait avec attention les conseil de la femme, il était étonné de voir la manière dont elle procédait malgré son handicap. Elle n’avait pas l’air d’être plus gênée que ça par l’absence de ses membres et le jeune trouvait ça bien impressionnant et ne pensait plus trop à sa condition après plusieurs minutes. Il voulait simplement s’améliorer et quoi de mieux que l’entraînement pour ça ? Une jambe après l’autre, il se place, met des coups dans le vent, plus ou moins réussi. Il perdait l’équilibre, glissait ou ne tendait tout simplement pas assez ses jambes. Les coups parfois trop larges au niveau des bras laissaient une ouverture qui pouvait se montrer dangereuse en cas de combat. Il corrige et retient du mieux qu’il peut les informations. Il avait déjà un petit style de combat bien à lui qui ressemblait à une petite danse, mais n’arrivait pas vraiment à ne pas faire de grands gestes. Il s’arrête un moment avant de prendre un air pensif.



Une phrase plutôt étrange, en générale le katon ne brûle pas son utilisateur mais il ne fallait pas trop en demander au jeune qui découvrait encore ses pouvoirs.

Je me levais en entendant la conversation qui devenait particulièrement intéressante. Le petit était très débrouillard pour son âge et le fait de s'intéresser à toutes sortes de choses comme les affinités le rendait un peu plus exceptionnel. Je m'approchais alors de l'enfant et me mettait à sa taille.


Répondais-je en lui ébouriffant les cheveux au passage. Je m'asseayais en tailleur rejoind par ma compagne.




Je mets mon bras autour de la taille de ma belle pour la maintenir afin qu'elle ne s'épuisait pas non plus en restant debout sur ses moitiés de cuisses.


Je me raclais un peu la gorge avant de donner mon savoir concernant ces cinqs éléments de base.






De mon autre main je me grattais l'arrière de la tête avec le sentiment hébété. Puis, afin que l'enfant puisse suivre un peu mieux, même s'il n'était pas stupide, je reprenais la même explication cette fois-ci en la shématisant sur le sol du terrain d'entrainement.

Ses yeux semblent s’émerveiller quand il entend parler de l’affinité de la femme devant lui. Il était un peu déçu de ne pas pourvoir voir de quoi il en retournait, mais savais qu’un beau jour cela se ferait. Il hoche aussi la tête pour affirmer le fait de pouvoir chauffer ses mains avant que Eikichi ne commence son explication sur les affinités et leurs points forts et faiblesses. Il écoutait avec attention mais semble se perdre bien rapidement dans tout ce que le rouquin était en train de lui dicter et il semblerait que cela ce soit vue puisque sa femme lui demande de lui expliquer un peu plus lentement et avec un schéma. Il s’approche pour mieux contempler et mettre en ordre les idées qu’il venait de lui exposer.


Il se tourne vers l’homme d’un air curieux, il préférait méditer plutôt que de combattre apparemment. Le jeune Uzumaki pensait qu’il devait être un peu plus orienté sur le ninjutsu et qu’il travaillait la concentration de son chakra.

Me taquinait-elle en me fixant de ses magnifiques yeux marrons.


Foutu estime masculine, toujours à vouloir le dernier mot même quand j'avais tord... Je toussotais un peu gêné avant de reprendre le dialogue avec le petit gars. A sa question je sortais deux morceaux de papier de ma poche, donnant le second à ma femme.


Je patientais quelques secondes le temps que l'enfant soit bien attentif. Concentrant mon chakra de plus bel je le dirigeais au bout de mes doigts et en l'espace de mois d'une minute le papier s'embrasait avant le partir en fumée.


Après la réponse du petit Kamui, Hina faisait de même. Saisissant de sa douce main son papier, elle le mettait sur sa paume. Elle faisait la même chose que moi. Elle voulait certainement taquiner l'enfant, car la feuille se coupait en plusieurs morceaux avant de se faire propulser par une petite brise en direction du gamin. Grossomodo, elle venait de faire des confeties pour amuser le petiot...


Mais très vite je souriais légèrement en regardant en direction de ma belle qui me tirait la langue fière de sa petite blague.

Il regarde les deux adultes se chamailler gentiment et rigole innocemment. Il prend toute son attention quand Eikichi attrape la feuille du bout des doigts et se concentre et il n’était pas très compliquer de savoir qu’il manipulait le Katon lui aussi.



Il était content de sa déduction qui n’en n’était pas vraiment une au vu de la simplicité de la petite énigme. Il était heureux de pouvoir parler de tout ça en dehors de l’académie et poser les questions qui lui passaient par la tête sans avoir peur de ralentir les autres. Quand Hina lui projette les confettis au visage, le garçon essaie d’en attraper avec toute l’innocence du monde en riant ne prêtant pas attention aux fausses provocations que se faisaient Hina et Eikichi. Il était pris dans sa lancé et avec la petite poignée de feuille qu’il avait dans les mains, il les lancent en l’air en concentrant son chakra et les petits bout de papier s’embrassent dans les airs avant de devenir des cendres.



Il n’y avait pas prêté attention en ramenant ses mains, mais celles-ci étaient en feu. Il n’avait pas l’air d’avoir mal cependant, il était juste surpris et faisait en sorte que les flammes ne touchent pas ses manches en levant les mains comme un chirurgien sur le point d’opérer. Contrairement au jutsu classique qui permet de générer une flamme, le feu ici ne faisait qu’un avec lui et ne le blessait pas.

Mais alors que l'enfant faisait des "lucioles" avec les confeties ses mains restaient en feu ! Cela m'alarmait un peu, car en tant normal les enfants ne possédaient pas une telle force à leur petit âge. Le chakra du petit Kamui semblait déborder d'energie ! Pourtant il était très calme et je ne comprenais pas d'où lui provenait autant de puissance.


Etait-ce une colère flamboyante qui dévorait le petit de part son subconscient ? Sa vie de rejeté ne devait pas l'aider non plus.


Je faisais signe à l'enfant de s'approcher malgré les flammes qui jaillissaient. En revanche, je remarquais que le feu ne faisait qu'un avec ses mains... Impressionnant. Hina paniquait à l'idée de voir le feu sur le gamin, alors que de mon côté même si ça relevait de l'impensable, je tentais la base de la base sur le petit. Si les choses dérapaient je l'emmènerai aussi vite que possible aux urgences. Les possesseurs de l'iroujutsu étaient plus apte à savoir ce que le petit Kamui pouvait avoir. Espérant qu'avec l'âge ça irait mieux.

Il obéissait calmement en prenant le temps de faire de grandes inspirations et expirations comme le lui demandait le Uzumaki. Les flammes étaient moins vives et diminuaient petit à petit. Il ferme alors les yeux et ses mains passent alors de torches à braises. Il ouvre les yeux et ne voit plus de quoi s’inquiéter selon lui et bouge simplement les doigts pour voir s’il avait une quelconque difficulté à bouger. Il n’en était rien mais le jeune ne semble pas plus perturbé que ça et s’amuse à bouger ses mains pour que les braises s’envolent. Hypnotisé par le spectacle, il n’avait pas vu l’air concerné de Hina. Il s’arrêtera après avoir tapé dans ses mains et fait s’envoler une bonne poignée de petites cendre incendiaires. Elles reprennent alors leur apparence normal et il rigole. Il sera un peu plus concentré quand Eikichi lui dit que ça pourrait s’avérer dangereux pour lui et sa grand-mère.



Il rigolait d’un air bien joyeux et ne comprenait pas vraiment la situation. Peu de monde semblait la comprendre de toute manière.



Les yeux pétillants d’un enfant curieux et bien heureux de parler avec des adultes. Il se demandait dans un coin de sa tête si c’était la même chose que de parler avec des parents.

Et c'était d'autant surprenant qu'il n'avait aucune marque de brûlure ! Quel gosse impressionant ! Lui plus tard, il faudra que ses adversaires s'en méfient. Bon, avantage il prenait plus ça à la rigolade que d'en souffrir, c'était déjà ça. Avec ma femme son attitude enfantin nous faisait sourire.


Puis, le petit posait plusieurs questions à la suite. Adorable ce petit bonhomme, même moi qui n'était pas à l'aise en général il trouvait le moyen de m'attendrir. Hina gloussait amusée par l'attitude du garçon et pour ma part j'ébouriffais la chevelure de petit Uzumaki.




Prononçait-elle à voix basse.


Elle riait de me taquiner en permanence et très vite elle se concentrait à nouveau sur le môme.


J'espérais juste qu'Hina ne s'attachait pas à l'enfant comme si c'était le sien... Je ne voulais pas avoir de problème avec la famille restante de l'enfant en plus du clan Uzumaki. Ils étaient déjà assez pénible...

Il hoche la tête avec enthousiasme et se montre heureux de voir que sa grand-mère est vue comme une femme sage. Il n’avait qu’elle comme membre de famille restant et dans sa vie, il la voyait comme une personne forte et importante pour lui. Il avait l’air de déjà avoir oublier le petit incident de ses mains qui ont pris feu sans raison valable. Mais il voulait simplement en savoir plus et Eikichi semblait plus enclin à lui apprendre la méditation que la maîtrise du Katon. Il fait une petite moue avant croiser les bras en réflexion.


Il enroule ses manches et fait des gestes assez aléatoire qui devaient ressembler à des coups de poing à la base. Il était difficile de croire qu’un jeune aussi hyperactif était un adepte de la méditation, mais il ne mentait pas pour le coup.




Un petit ton moralisateur accompagnait la dernière phrase du jeune garçon qui levait son index en l’agitant de gauche à droite pour signaler la négation.

Je riais aux petites réflexions que me faisait le petit Kamui. Vraiment adorable ce môme, j'espérais pour lui que son avenir était prometteur !


Ma femme me déposant un petit bisous sur la joue se détachait de moi pour rejoindre ce petit galopin. Usant de la force de ses bras pour se déplacer, elle faisait signe à l'enfant de se mettre en place. Croyez-moi, malgré ses jambes manquantes elle pouvait toujours être une adversaire redoutable...


Puis, elle se mettait à son tour en place prête à rétorquer les coups que l'enfant pouvait lui porter.


Une véritable maman poule quand elle s'y mettait. Au moins, je préférais la voir comme ça plutôt que de se morfondre sur son état de santé. Les deux avaient le mérite de me décrocher un petit sourire avant que je ne m'installe à nouveau pour méditer.

C’est avec un grand enthousiasme que le garçon se dirige vers le terrain et reprend sa position de combat en attente de la Chikara. Elle ne perd pas de temps et lui demande de porter une attaque. Il n’avait pas trop idée de quoi faire sur le coup et repense un peu à tout ce qu’elle lui avait dit avant pour ne pas se faire avoir par un contre coup. Il n’allait pas faire des miracle, mais il avait le mérite de vouloir faire de son mieux pour montrer qu’il était attentif aux explications et l’attaque en utilisant l’enchaînement qu’elle lui avait montrée il y a quelques minutes plus tôt.

Il lance son offense avec des mouvements rapides mais un peu trop amples une fois de plus. Il avait tout de même un meilleurs appuis que plus tôt et pourrait probabblement mieux resister à une tentative de le mettre au sol en fonction de la puissance. Hina n’est pourtant pas trop en mauvaise posture face au petit jeune qui continue ses enchainements dans l’espoir de ne serait-ce que l’effleurer, mais ce sera une chose vaine.