Le singe comprenait un peu mieux la réaction de ce dernier. S'il avait peur de la mort et du temps qui s'écoulait. C'était simplement, car il vivait avec une épée de Damoclès au-dessus de lui à chaque instant. Comme tout le monde, à la différence prêt que cette dernière ne lui était pas inconnue. C'était bien différent de la peur de mourir au combat face à un adversaire ou suite à un quelconque choix. C'était tout simplement ce que beaucoup appeler "destin". Ce mot que l'ex-kirijin détester plus que tout. Chaque fois qu'il y penser, c'était lorsque ce dernier semblé se jouait de son existence. Si le destin était une personne, il serait un être méprisable qu'il tuerait sans la moindre hésitation.
Sans son masque, le médecin semblait plus jeune. Il faut dire que le singe n'y prêtait guère attention. Trop habitué a fréquenter des individus plus âge que lui, en partie, car son corps fût bloqué à l'adolescence. L'idée qu'il ne se reverra jamais sembler avoir fait sont effet. Non pas que Kitaï ne souhaiter pas le revoir, mais c'était une façon de lui faire baisser sa garde. Il sembler plus facile de se confier à quelqu'un qui n'en avait que faire de nous au final.
Les dernières paroles finirent de surprendre le singe. Destin ? Prise de décision ? Le singe n'était pas réellement sûr d'avoir fait un choix, mais il semblait avoir était suffisament convaincant pour que ce dernier y croit. Se retournant, il eu la surprise de constater qu'il avait affaire à un autre Gaikotsu. La surprise pouvait se lire sur le visage de Kitaï.
Il pensait que tous les Gaikotsu qui avaient réussi à fuir Kuro avaient participé à la récente bataille contre le prince. Et il n'était pas certain qu'il y a eu beaucoup de survivants. Cette garce de prêtresse, c'était servit d'eux comme de la vulgaire chair à canon. Alors découvrir un Gaikotsu dans les territoires gelé de Yuki ne pouvait que le surprendre. Surtout que, sans doute était-ce un autre tour du destin, le visage de ce dernier lui était familier. L'éducation commune des Gaikotsu par le sage faisait que la majorité des jeunes se connaissait de prés ou de loin. Les deux n'étaient pas spécialement proches. Il ne c'était même sans doute même jamais parler. Cela paraissait tellement lointain pour Kitaï qu'il était difficile de se souvenir d'un nom.
S'approchant lentement, il n'avait pas répondu à la réplique de Rei. À Kiri, le singe avait maudit Bakura pour l'avoir laissé vivre après sa transformation. Il avait ensuite maudit son village pour l'avoir offert en pâture à Kumo. Cette haine l'avait habité pendant de longues années. C'était cette haine que le corbeau craignait chez lui. C'est pour cela qu'il s'était caché ainsi. Il craignait la vengeance de Gaikotsu Kitaï. Le dernier sacrifice de Kiri.
L'adolescent blond fuyait le regard du singe. Le shinobi laissa le silence s'installer et, une fois suffisamment proche, il s'accroupit pour ce mètre au niveau du Gaikotsu. Le bruit de la claque résonna dans le silence du bâtiment. Sans même prendre la peine de le laisser réagir, il fit en sorte d'obliger le corbeau à soutenir son regard. Son regard se voulait froid et violent. La chevelure blanche avait laissé place à celle caractéristique des Kenketsu pour le coup.
« Ne renonce pas si facilement !!! »
Le singe ne comprenait que trop bien ce que pouvait ressentir Rei. Lorsqu'il ne contrôlait pas encore les pulsions vampirique de son corps. Qu'il était enchaîné, une lame traversant son abdomen. Bien qu'il ne souhaiter que vider de son sang chaque personne qui lui rendait visite, la conscience du garçon était toujours présente. Il était comme un observateur invisible incapable d'agir. Impuissant. Il avait souhaité mourir un nombre incalculable de fois depuis qu'il était devenu un vampire. Pourtant, il avait continué à lutter, à vivre. Les personnalités qu'il avait développées n'étaient au final que l'expression de son instinct de survie. Celle qui le poussait à refuser la mort. Même lorsque cette dernière c'était imposer lors de son affrontement avec l’éternel, il s'était refusait d'accepter ce sort.
Voir le corbeau renonçait ainsi, c'était comme voir son ancien lui. Celui pour lequel Dohko était mort en vain. Celui qui acceptait ce que le destin lui réserver. S'il avait renonçait réellement, il ne serait pas là aujourd'hui.
« Un mort en sursit reste quelqu'un de vivant ! C'est pour ça que tu t'intéresser au Kenketsu non? Pour te soigner ? Tu comptes abandonner en chemin ? »
La colère montait toujours plus, son chakra commençait à émaner de son poing qu'il va abattre à quelques centimètres du visage de Rei, contre le mur. Son poing n'allait pas apprécier, mais il n'en avait rien à faire pour le moment.
« Peur de la mort. Ne l'accepte pas si facilement ! »
Il revoyait encore toutes ces personnes. Gaikotsu, Kaguya, Kenketsu et Kitto. Mort pour une guerre qui n'était pas réellement la leurs.