Rencontre inattendu, nouvelle aire


Empire Hattori, Quartiers claniques

Année 10 | Printemps
La Sainte Vierge

La danseuse touchait un point sensible et pour cacher ses peines l'homme avançait pour ne pas montrer son véritable visage. Elle n'était pas dupe et usait de son côté humaine pour atteindre le cœur et les sentiments bafoués de Raiko-san. Et les mots que celui-ci prononçait ne faisait que confirmer le vif du sujet. La jeune Miwaku entendait la plainte et les cris d'agonis que celui-ci endurait encore. Cet homme avait un passé sombre, très sombre et se considérait comme le reclus de notre clan. Triste histoire qui ne devait pas justifier la plus part de ses actes non plus. Pour la suite de notre ballade, nous arrivions à un petit balcon. La vue était jolie dans sa globale, mais lorsque la femme observait de loin les ruelles, elle pouvait voir le vice et les péchés commencer ou continuer... Elle sortait de cette pseudo rêverie par le point de vue de Raiko-san la concernant, mais aussi toutes les autres du clan dans une nouvelle valse, beaucoup plus lente qui vous berce à vous endormir.
Kazuko se laissait bercer par cette danse qui la consolait un peu de cette vie de pleine de désespoir. La marionnette se faisait manipuler par le marionnettiste qui était maître dans tous les arts qu'il touchait. Il résumait la situation et les conditions des Miwaku avec perfection avant de demander une énième réponse à sa question tout en se détachant et affichant son masque lors de notre rencontre.

Dialogue de personnage
« Je dirais que plusieurs choix son plausibles. Mais ce qui me parait le plus judicieux ce sont les finances de se marché infâme. De posséder des biens matériels et de l'argent vous permet d'avoir un certains monopôle et de mettre votre pseudo révolution en place sans être réellement soupçonné. Ce qui vous permet d'offrir à nos "Maîtres" ce qu'ils cherchent dans ces quartiers méprisants et de vous en faire des "alliés" de taille. Mais je suggère que vous cherchez bien plus que cela pour vous hissez au plus haut, n'est-ce pas ? »


La jeune femme s'avançait vers la rambarde du balcon perdant son regard sur la population déambulant dans les quartiers qui jadis étaient plus paisibles. Mais son attention s'attirait très vite vers le bruit qui accourait derrière les deux Miwaku. Trois autres membres masculins du clan se trouvait à l'extrémité du passage menant au balcon. L'un hurlait sur la Miwaku pour s'être permise de partir comme bon lui semblait et que si celle-ci ne voulait que rien de fâcheux arrive à sa cadette, elle ferait mieux de rentrer.

Dialogue de personnage
« Et donc ? Un seul homme ne suffisait pas ? Vous avez tant peur de moi pour être trois à me menacer ? Je vous demande quelques minutes encore et si vous refusez je m'occupe de votre cas ! »

Le ton autoritaire se déployait et le visage de Kazuko devenait grimaçant, quasiment furieux. La colère montait soudainement en la jeune femme. Le problème n'était pas seulement la condition des femmes Miwaku causé par les maîtres Hattori, mais aussi celui des hommes de ce même clan qui se croyaient supérieur à la gente féminine. C'était au tour d'un autre de railler la Miwaku.

Dialogue de personnage
« ... »

D'une main elle commençait à enlever son kimono bien trop imposant et d'une autre sa perruque laissant ses longs cheveux roses apparaitre. Vêtu de sa simple tunique noire, elle saisissait ses deux éventails prête à bondir sur les trois gugus qui interrompaient un dialogue intéressant.

Dialogue de personnage
« Vous ne me laissez pas le choix... »

Publié le 28 Octobre 2020 vers 15h

Le Maître des Plaisirs
1

Le Bellâtre n’était pas surpris, l’avidité chez l’homme n’avait aucune limite. Sous couvert de l’ambition, l’homme devenait un loup pour ses comparses. Et pour le comprendre, il suffisait de faire un simple et triste constat : les malheurs des uns et des autres avaient, très souvent, pour origine, un homme. Cette petite dame n’en faisait pas exception. Mais est-ce que le simple appel de l’avidité l’avait guidé à ouvrir ses premiers établissements de filles et d’opium, le menant de fils en aiguille à devenir le triple baron du crime ? Bientôt, la quasi-totalité des activités illégales et lucratives du quartier des plaisirs allait être sous sa coupe. Mais comptait-il simplement s’arrêter là ? Cela, seul l’oiseau azuré pouvait le savoir…

Alors qu’il allait lui répondre, trois brutes arrivèrent. Lentement, et avec une assurance certaine, l’éphèbe tourna son regard vers les hommes. Il les reconnaissait. Miwaku Raiko connaissait le visage de tous les membres de son clan, sans exception, y compris ceux ayant sombré dans les folies des grandeurs, en tentant de manière plus qu’approximative, de suivre son exemple. Malheureusement, aucun d’eux n’avait réellement compris l’essence de son travail. Et il fallait le dire, le Proxénète avait un don. Chaque entreprise qu’il touchait de ses doigts délicats connaissait un élan prospère.

Sans surprise, la jeunesse imprudente faisait son office. Les imbéciles braillaient en l’air des vilenies, s’assurant par un grossier surnombre de l’obéissance de la Demoiselle. Qui ne tarda pas de réagir à leurs provocations. Et alors qu’elle se préparait à en découdre, le Bellâtre posa une délicate main sur l’épaule de Kazuko, déployant par la même un éventail aux lames faisant briller la lumière du soleil couchant.

Dialogue de personnage
« Allons, allons, Messieurs, inutile de paraître comme des vulgaires butor* pour émettre vos demandes. Mais voyez-vous, il semblerait que dans votre rudesse, vous ayez interrompu une délicieuse conversation… »


Le Bellâtre effectuait un petit sourire…

Dialogue de personnage
« Miwaku Goro, Kenzan, et Banri… »


L’évocation des noms des trois brutes les stoppèrent net dans leur agressivité. Le Bellâtre les fixait alors toujours avec un sourire, mais qui paraissait désormais… inquiétant.

Dialogue de personnage
« Ne vous a-t-on jamais rien appris de l’art de l’intimidation ? Être vous tant gougnafier* que même les bases de la conversation vous sont inaccessible ? »


Le Bellâtre fit un pas en avant, assuré. Les trois hommes apparaissent alors surpris, et se mirent à douter.

Dialogue de personnage
« Votre petit établissement de pacotille ne doit sa naissance que par ma fortuite absence. Et sa survie par mon simple plaisir de voir des êtres misérables comme vous se morfondre dans une lente agonie… »


Le Bellâtre effectua une belle révérence, parfaitement exécutée.

Dialogue de personnage
« Permettez que je me présente : Miwaku Raiko. »


L’éphèbe lâcha un petit rire sarcastique. Il connaissait sa réputation, tout comme ces hommes. Personne ne travaillant dans le quartier des plaisirs n’ignorait le monopole écrasant du triple Baron du Crime.

Dialogue de personnage
« Enfin, votre piètre démonstration de force ubuesque ne fut que peu divertissante… Voici ce que nous allons faire… »


Il fixa les hommes d’un air incisif. Le ton était clairement autoritaire.

Dialogue de personnage
« Si vous ne souhaitez pas perdre tout ce qui vous ai cher, je vous conseille vivement de déguerpir et de ne rien tenter de trop cavalier au retour dans votre petit trou à rat. Je suis un homme de patience… Mais il apparaît clairement que vous dépassez les règles de la bienséance. »


Il afficha un sourire.

Dialogue de personnage
« Où alors vous pouvez tenter de venir prendre cette petite dame de force… Acte qui se soldera par une issue plus qu’incertaine... Pour vous, bien évidemment. »


Les hommes étaient clairement hésitants. Tous ici qui ne portaient pas le nom de Hattori étaient hésitants à se frotter à lui. Le Bellâtre était détesté, c’était certains, mais au-delà de cet état de fait.

Il était craint.



HRP : Je te laisse faire agir les hommes.


HRP : Butor : Personne lourde, grossière, stupide. Balourd / Lourdeau.
Gougnafier : Bon à rien, rustre, qui ne sait rien faire de bien.

Publié le 29 Octobre 2020 vers 11h

La Sainte Vierge

Une main vain se poser sur l'épaule de la jeune femme. Le Bellâtre faisait son entrer dans ce tableau qui montrait la stupidité de l'Homme au plus haut point. Dans son élan de discours l'éventail tranchant lui aussi, il tentait de dissuader par la menace, mais connaissant les lourdes rumeurs à son égard il était capable de els appliquer. Ce qui surprenait Kazuko, c'était que Raiko-san connaissait les noms des abrutis d'en face. S'il connaissait le nom de ces trois, ça voulait dire qu'il connaissait déjà le nom de la jeune se qui pouvait confirmer ses propos plus tôt.

Dialogue de personnage
« Laissez nous tranquille bon sang ! Pour une fois que je ne tente pas de fuguer comme autrefois. J'en ai certainement plus pour très longtemps messieurs. »

Voyant le Phoenix bleu, ils hésitaient à parler, mais ne voulaient pas montrer leur "faiblesse" masculine devant la jeune femme. Ils tentaient une nouvelle menace sur la jeune sœur qui n'était même pas présente. Encore un acte de lâcheté de la part de ces hommes. Soupirante, la Miwaku s'avançait vers le groupe de malfrats malfamés. Un, deux et trois... Par lequel la jeune fille commencerait la baston ? De son regard froid, elle croisait et plongeait ses yeux sur celui de droite dans un souvenir douloureux, très douloureux. Voyant l'homme qui gigotait et hurlait les deux autres reculaient de deux pas en arrière. Personne ne devait menacer ou toucher sa petite sœur qu'elle chérissait et haïssait par son comportement de véritable peste à mi-temps.

Dialogue de personnage
« Je ne me répéterais pas ! Foutez le camp ou je m'occupe de votre cas. N'oubliez pas ce qu'il est advenu du dernier qui tentait de toucher à un cheveux de Kohana ! Disparaissez ! »

Les deux compares prenaient le troisième en position latéral de sécurité et se hâtait de partir. Le châtiment serrait beaucoup plus sévère en rentrant tout à l'heure. Kazuko s'en moquait un peu, la punition était une habitude chez elle et plus grand chose l'étonnait.
Quel soulagement de ne pas avoir eu à faire couler de sang, car sous ses airs de femme rebelle, elle cachait une grand peine à devoir se battre et parfois jusqu'à en faire couler du sang.

Dialogue de personnage
« Bon, où en étions déjà ? »


Dialogue de personnage
« Ah oui ! Ca y est, ca me revient ! »

elle rangeait alors dans un mouvement de grâce ses deux éventails dans ses poches cachés de sa tunique. Enfin elle respirait de ce déguisement ridicule et étouffant par les premières chaleurs de printemps. L'émotion de la colère s'estompait assez rapidement sur le visage de la jeune Kazuko, laissant place à l'expression neutre de tout à l'heure.

Dialogue de personnage
« Donc, je disais que pour vous d'être en tête du proxénétisme est un moyen d'avoir de l'emprise comme vous venez de le faire à l'instant sur ces hommes. Ainsi que de posséder plusieurs bien et richesse pour vous hissez au sommet de l'échelon. Vous inspirez la crainte et voulez le démontrer aux yeux de nos "maîtres". Dans quel véritable but ? Je ne sais pas encore, mais je penses que je ne tarderais pas à le découvrir dans les prochains temps. Quant à moi, je ne vois pas en quoi je peux vous être réellement utile et mes ambitions son toute autre, Raiko-san. »



Publié le 31 Octobre 2020 vers 14h

La Sainte Vierge

Plus le temps passait et plus la jeune femme se disait qu'il était l'heure de rentrer. D'un ton calme et imperturbable.
Dialogue de personnage
« Veuillez m'excuser, mais je dois rentrer chez moi. J'ai quelqu'un qui m'attend à la maison. »


D'un mouvement gracieux et élégant, Kazuko ramassait sa perruque et son Kimono très pesant avant de se redresser et de s'incliner avec respect envers le fils de la défunte Okasan. La tableau était triste tant le contraste entre la douceur d'une mère et la froideur de son enfant était flagrante. Se dirigeant vers le portail là où les hommes tentaient une embuscade plus tôt, la femme sortait et ajoutait avant de partir définitivement.

Dialogue de personnage
« Peut-être que le destin voudra que nous nous rencontrerons encore par la suite. En attendant je vous souhaite une agréable soirée. »

Sans se retourner la Miwaku empressait ses pas pour rentrer au plus vite, sa petite l'attendait.

Publié le 05 Décembre 2020 vers 17h

Le Maître des Plaisirs
1

Finalement, les menaces n’avaient pas eu l’effet escompté. Butors et gougnafiers imbéciles n’acquerrait décidemment jamais la sagesse des fins marchands. Quoi de plus normal que dans cette immense société stratifiée qu’était Kumo ? Chacun naissait avec, en tête une idée précise de la classe sociale dans laquelle il appartenait. Et le Bellâtre, sous ses airs de Prince Marchand, n’avait pas échappé à la règle. Il était né comme fils de l'Okasan, avait vécu avec les puissants, et se comportait en tant que tel.

Le manque de délicatesse, et la rudesse des actions de la Miwaku laissèrent pantois le paon bleu, qui la fixait avec un regard mystérieux. Et, l’air de rien, la jeune demoiselle reprit sa place et la discussion. Malheureusement pour les deux êtres, la lune rattrapant le soleil, la conversation pris fin. En guise d’au revoir, le Miwaku lui fit une magnifique révérence digne de l’Empereur en personne. Et, fixant de ses yeux de glace la demoiselle s’en allant, il n’hésita pas à lui dire.

Dialogue de personnage
« Oh, mais je suis certains que nos chemins se recroiseront. »


Une pause, un coup d’éventail, et un sourire. Le Bellâtre avait des projets pour chaque personne foulant les pavés ou les planches du quartier des plaisirs. La course à la richesse n’avait aucune fin. Tout comme la course au pouvoir. Sa mère parlait d’équilibre, mais chaque jour passant, le Miwaku lui, observait un jeu immensément complexe, aux règles changeantes mais ne suivant qu’un seul principe : le pouvoir avait plusieurs formes, et il fallait toujours savoir lorsque l’on était maître.

HRP : Merci du RP. Désolé du délais de réponse.

Publié le 31 Décembre 2020 vers 12h