« Il n'en aurait pas été autrement concernant votre fouille, chère Dame. »
Il était tout à fait hors de question qu'un homme s'amuse à toucher ses femmes. Je n'avais aucunement envie d'avoir un incident diplomatique à cause de ça. Après tout, nos relations avec Kumo dépendait uniquement de ses trois femmes. Et même si fouiller leur garde du corps ne m'aurait absolument pas dérangé, je laissa faire Kazami.
Peut être y trouvera-t-elle un certain plaisir, pensais-je alors qu'elle sortit un objet cylindrique de la poche de l'aînée des trois femmes. Regardant l'objet avec un sourire amusé, et comprenant en voyant le regard gênée de la propriétaire que cet engin n'était en rien une arme et bien l'objet que je pensais qu'il était, je me mis à fixer Kazami. Elle n'avait sans doute pas compris à quoi pouvait bien servir un tel objet. Cette femme était, de toute évidence, bien trop prude pour connaître l'existence d'un tel objet.
Lorsque Kazami eut terminé la fouille de la plus vieille des femmes, elle se dirigea vers celle que je soupçonnait être la garde du corps des deux autres femmes. Et, bien que jeune et belle, elle semblait forte. Je l'imaginais déjà avec de nombreuses armes cachés sur elle, prêt à les utiliser à la moindre occasion, au moindre mouvement suspect. Et, tandis que Kazami était entrain de réaliser une palpation au niveau de ses cuisses, j'espérais qu'elle trouve des armes. Non pas pour ordonné une quelconque arrestation -il était tout à fait normal pour une guerrière de posséder des armes- mais simplement pour savoir si les armes de Kumo étaient différente des nôtres. Cependant, aucune armes ne semblait être dissimulé par la jeune gardienne puisque Kazami alla trouver la dernière femme. Elle termina ainis par celle que je pensais être la jeune élève de la patriarche du convoi. Et, bien qu'il aurait été amusant que la belle Uzumaki ne tombe sur un objet semblable à celui trouvé sur la première femme, rien ne fut découvert sur la dernière des femmes. Tout était en ordre.
Peut-être même trop en ordre.
« Très bien. Dans ce cas, nous allons nous rendre au camp diplomatique. »
Bien que Taram n'était encore point arrivé, je pris la décision de partir. Je ne souhaitait guère faire attention ces missionnaires venues de si loin pour venir parler diplomatie avec moi. Ainsi, sans attendre, je fis signe aux ninjas qui étaient derrière moi de sécurisé le convoi. Je ne voulais qu'aucun incident n'arrive sur le chemin, je m'exclama:
« Mes dames, comme dis précédemment, nous allons nous rendre au camps diplomatique. Vous pouvez vous y rendre en calèche ou à pied. Cela étant, je pense qu'utiliser votre carrosse nous fera gagner du temps. »
Je n'osais regarder la plus vieille de ces dame. Je ne voulais pas qu'elle pense que j'avais insinué cela au vu de son âge. Après tout, elle ne semblait pas si âgée que cela. Alors, pour qu'elle ne se doute de rien, mais aussi afin de regarder quelqu'un d'agréable, j'avais dit cela en regardant de nouveau la jeune femme aux yeux jaune. Et, bien que je n'arrivais pas à saisir ce qui chez elle m’intriguais tant, je ne pus faire qu'un rapprochement avec Kazami. Elles avaient toutes les deux les traits du visage d'une fines, d'une délicatesse même, extrême. Et, elle partageais toute les deux un teint de visage assez pâle mais néanmoins rayonnant.
Une énigme de plus, pensais-je.
Attendant que les femmes face leurs choix, j'eus une idée. Cette dernière allait changer les plans de tout le monde mais ce n'était pas le plus important. Je voulais que l'entretiens ce face de la meilleur manière possible. Alors, avant qu'elle ne me dise quel choix était le leur, je demanda à un ninja -resté en arrière:
« S'il te plait, trouve moi celui que vous surnommez Frogman et demande lui de prendre la place de Shinjin. Explique lui qu'il doit surveiller le convoi mais en rester loin. Dit lui également d'informer Shinji que les plans ont changé et qu'il doit venir à mes côtés. En première ligne.
Lorsque tu auras fais cela, essaye de trouver Taram. Si tu y parviens, dit lui d'essayé de trouver Frogman et de rester avec lui. Lorsque ce sera fait, retourne à tes occupations habituelles. Merci. »
A peine avais-je eus le temps de le remercier que le ninja parti en direction du village. J'espérais qu'il le trouverait à temps.