Arrivée: Mission diplomatique

La Grenouille de Konoha

Un Kunaï. Il avait sorti un Kunai afin de montrer qu'il était près à en découdre contre moi si je n'obtempérait pas à ses injonctions. Seulement, comparé aux deux Katana que j'avais sur le dos, ce Kunai me donnait plus l'impression d'être un cure-dent d'une arme. Et, même s'il avait eu le nombre et le type d'arme que moi, nous restions deux contre lui. Shinji et moi. Ce qui, pour un ninja ayant trop forcé sur la bouteille, était largement suffisant.

Et, alors qu'il continua de déblatérer ses conneries tout en insultant notre Kage, je vis la Kumojin écouter mes conseils. Mes ordres. Cette femme avait du comprendre qu'il n'était guère dans son intérêt de rester près d'un conflit entre Konohajin. Cependant, j'adirais sa détermination et son dévouement. Elle était prête à combattre, sans arme, contre un ennemi dont elle ne connaissait rien dans un territoire -à priori- hostile.

Dialogue de personnage
« Malheureusement, je ne suis pas un Shinobi. Je ne suis qu'un taré en costume qui suit les ordres qu'on lui donne. »


Il était impossible de le remarquer à cause de mon cache-nez, mais je le souriait à cette femme. Peut-être était il possible, pour elle, de le remarquer à mes yeux. Cependant, cette mimique ne dura quelques secondes. En effet, après mettre retourné en direction de l'homme au tatouage, mes traits était plus dur et,contrairement au sourire que j'avais affiché à la jeune femme, il était peut être plus facile de le voir. En effet, mon regard était plus dur et mon aura -à cause de ma nouvelle posture- était différente. En effet, je m'étais mis en position de combat. Une main sur un Katana, l'autre sur ma pochette d'arme.

Dialogue de personnage
« HoKage-same n'est pas disponible pour écouter les boniments d'un ivrogne tel que toi. Lorsque tu auras pris une douche et désoulé, tu auras peut être le privilège de lui parler. Si c'est bien pour parler que tu es ici. Mais, si c'est de l'action que tu cherches, ne viens pas te plaindre si tu finis coupé en deux. Je n'hésiterais pas à te tuer si tu en après la vie de notre Chef. »

Publié il y a moins d'un mois

Eisenin Maudit

HRP : J'en profite pour faire un petit récapitulatif :
- Nous sommes à 4 jours de la mort de Nakatsu (CF : https://shinobi-rpg.ovh/sujet-206)
- L'équipe de Kumojins est arrivée aux portes de Konoha et est composée de : Miwaku Okasan, Miwaku Asae et Hattori Misao.
- Elles sont accueillies au début de ce topic par moi-même, suivit de l'arrivée de Gekido. Shinji est à ce moment là caché, devant surveiller le convoi.
- Tout ce petit monde se rend dans la forêt pour l'entretien diplomatique. Il y a là une cabane où se rend : Okasan, Asae, Gekido et moi même (https://shinobi-rpg.ovh/sujet-249). Shinji se fait remplacer par Ike (qui est donc caché). Shinji drague (a) Misao pour passer le temps.
- Donc bien que ce topic se trouve dans la partie "portes du village" nous sommes bien dans la forêt, devant le chalet où il y a eut la réunion diplomatique.
- Pour des raisons pratique, on va pas recréer un sujet ...
- Je pense qu'à ce moment là on estime que le RP de la discussion diplomatique se finit et rejoins ce RP là. Il s'est passé à peu prêt 1h depuis notre départ de ce topic.



Dialogue de personnage
« Cela à été un plaisir de vous recevoir, mes dames. J'espère que, la prochaine fois, je pourrais vous recevoir dans de meilleur condition. »


Les quatre membres du groupe se levèrent poliment. Kazami jeta un coup d'oeil à Asae qui n'avait pas parlé depuis le début de la rencontre. Au début, la rouquine s'était comparé à elle. A présent, elle se sentait bien plus imposante. En bien ou en mal, en tout cas, les deux jeunes femmes étaient loin de se ressembler. La junin avait plus d'attirance pour la vieille femme. Elle espérait avoir autant de prestance lorsqu'elle aurait son âge.
Après s'être inclinée devant les Kumo-jins, Kazami prit le chemin de la porte que Gekido lui ouvrait. Au passage à côté de lui, elle ne put s'empêcher de le regarder avec un petit sourire. Un instant qui dura qu'une fraction de seconde, probablement perçu uniquement par les deux amants. Puis enfin elle sortit du chalet.

La rouquine s'attendait à voir Shinji et Misao au garde à vous, proche du chalet. Mais la scène était tout autre. L'homme grenouille était sortit de sa cachette, c'était déjà un signe d'alarme. Quelque chose n'allait pas. Puis elle vit Sayan, un kunai à la main et l'attitude pas assez nonchalante pour être habituelle. Mais c'est quoi se bordel ? se demanda Kazami. Les yeux écarquillés, elle écarta le bras sur le côté pour empêcher la sortie des autres membres du conseil diplomatique. Ils n'étaient pas en sécurité.

L'intrus de la scène était Sayan. Sans aucun doutes. Sa présence n'était pas prévue dans l'organisation. Et il ne semblait pas vraiment être perdu vu son attitude agressive. D'abord, Kazami eut un sentiment de haine. Ils venaient de passer une heure à essayer de convaincre Kumo que Konoha était un village soudé. Que la guerre Chikara-Uzumaki était finie. Sayan avait détruit tout ce travail en l'espace d'une seconde. Elle lui en voulait. Beaucoup.

Mais rapidement, elle écarta sa colère et garda l'espoir de réparer cette situation. Il fallait que Kumo parte pour qu'ils puissent calmement régler on ne savait quel problème il y avait.

Dialogue de personnage
« J'ai le regret de vous annoncer que vous devez partir immédiatement pour votre propre sécurité, Dames de Kumo. »


Gekido et les deux femmes de Kumo étaient encore à l'intérieur du chalet. Gekido était juste derrière elle et pouvait probablement lui aussi voir la scène. Elle lui jeta un rapide coup d'oeil inquiet puis s'avança doucement vers Sayan et les autres. Sans trop s'approcher, elle fit d'une voix calme :

Dialogue de personnage
« Sayan, j'aimerai que tu ranges cette arme qui nous insulte. »


Kazami était placé entre Sayan et le carrosse de Kumo, permettant ainsi aux Shinibos du Kumo de le rejoindre en sécurité. Tout ce qu'elle espérait, c'était que Sayan se taise et se calme jusqu'au départ imminent des diplomates.

Publié il y a moins d'un mois

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La tension montait crescendo. Sayan tenait son Kunai avec de plus en plus de férocité d'autant plus que la réponse de l'homme grenouille ne l'avait guère satisfait. Il se prépara donc à bondir sur les Shinobis qui lui faisaient face lorsqu'une nouvelle personne intervint. Une Kunoichi de Konoha que Sayan connaissait : Kazami Uzumaki. La vue d'un membre de ce clan n'arrangea pas les choses, la colère gagna en ampleur dans l'esprit d'un Sayan qui prit le temps de réflechir quelques secondes. Après quoi, il reprit la parole:

Dialogue de personnage
« Kazami, tu considères ce Kunai telle une insulte ? Que dois-je dire alors de la mort de Nakatsu. L'exécuter n'était pas un choix qui vous revenait. Nous avions notre mot à dire, nous Chikara. »


Une pensée lui traversa alors l'esprit. Il comprenait, du moins il pensait comprendre. Il se tramait quelques choses en ces lieux et il devinait de quoi il pouvait bien s'agir. Il se mit alors à regarder la Kunoichi qui lui était inconnue avant de lui adresser un mot.

Dialogue de personnage
« Votre venue à Konoha a visiblement été tenue secrète et ce, pour je ne sais quelle raison. Des secrets, il y en a beaucoup trop qui sont gardés par Gekido Uzumaki. Quoi que l'on ai pu vous dire, vous promettre ou je ne sais quoi, aucun accord n'existera tant que l'Hokage Chikara Yasuo n'aura pas été consulté. »


Sur ces mots, il fit tournoyer son Kunai autour de son index avant de le reposer dans sa sacoche Ninja. Non, il n'allait pas combattre aujourd'hui.

Publié il y a moins d'un mois

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Faisant un geste assez simple pour exiger qu'on lui offre la vue de l'être aboyant comme une chienne recherchant de quoi l'emplir, la femme prit la parole :

Dialogue de personnage
« Suis-je en train de rêver ?
Cet homme n'a pas la bonté de se présenter.
Cet homme semble me parler de votre village.
Cet homme ne fait qu'une chose.. Il vous insulte.
Et qu'il sache que son clan ne m'intéresse point.
Je ne suis pas en train d'établir une alliance avec le Hokage mais, avec le chef du clan Uzumaki.
Cet homme devrait apprendre les bonnes manières. »


Chihiro ne supportait pas l'insolence et elle détestait le manque de politesse. Pire que tout, cela lui rappelait son passé. Oui, les années où elle trimait pour faire respecter son clan. Mais, ô grand jamais elle ne pourrait raconter ça. Ceci était son histoire. Ceci appartenait à Kumo. Ainsi oui, elle ne comprenait pas ce manque de maturité. Regardant gravement les différents Uzumaki, la vieille femme prit la parole d'un air grave :

Dialogue de personnage
« Ce ne sont pas mes affaires. Notre Dieu semble taquin.
Dans un futur proche, le sang coulera à Konoha..
Ma famille possède la capacité de voir l'avenir.
N'oubliez pas mes propositions...
Dorénavant, j'aimerais pouvoir partir. Je ne souhaite pas séjourner ici... »


Une dernière fois, elle regarda avec méprise le Chikara. Cet idiot. Elle espérait ne plus avoir à le fréquenter.

Publié il y a moins d'un mois

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Dans d'autres circonstances, il lui aurait tellement plu de pouvoir discuter avec le ninja-batracien. Il était si amusant ! Même alors que la situation paraissait critique, il procédait avec suffisamment de calme pour se permettre de glisser une petite boutade satirique dont il était lui-même l'objet. Si la situation avait été différente, elle aurait certainement éclaté de rire aussi franchement que si elle avait été entourée des siens. Mais Konoha avait apparemment deux visage. Et le second venait de lui être révéler.

En un instant d'échange qui ne fut pas partagé, car il était hors de question qu'elle s'adresse directement au tatoué, elle en apprit plus sur le village des feuilles que par la conversation qu'elle avait eut avec son homologue bretteur du feu. Les Chikara ne semblaient pas avoir le Hokage Uzumaki en odeur de sainteté. Pire encore, si elle devait accorder un semblant de vérité aux mots de l'ivrogne, le village du feu serait régit par deux Kage. Une puissance bipartite pouvait en dire beaucoup aussi. Pour qu'il soit préservé un équilibre, il fallait un désaccord initial. Tout n'était donc pas si rose au pays du feu.

Mais tout ceci n'étaient que des considérations secondaires qu'elle relégua dans un recoin de son esprit. L'arrivée de Kazami, que Misao avait accueillit en son sein comme salvateur, parut stopper nette les ardeurs du Chikara, puisqu'il s’intégrait à ce clan de façon explicite. Malgré son venin, l'homme ne tint pas un instant de plus ses bravades, masquant ses crocs ridicules après l'intervention de la belle rouquine. Intérieurement, Misao souffla et se détendit sans n'en laisser rien paraître. Shinji avait été particulièrement silencieux ces derniers instants et cela venait à l’inquiéter quelque peu.

Puis vint l'intervention de l'Okasan.

Son cœur fut transi d'un froid glacial lorsqu'elle entendit la maîtresse des Miwaku traiter de leur don si particulier. Ses yeux s'écarquillèrent malgré elle et un frisson lui parcouru l'échine. Sa main alla directement à sa hanche une nouvelle fois, instinctivement, en quête d'une de ses lames afin de faire taire cette vieille folle. Autant parler directement de la poche de poison héréditaire des Hattori tant qu'ils y étaient. Mais elle ne trouva pas de lame et sa conscience revint au galop.

Elle souffla, cela avait duré l'instant d'un battement de cils. Si l'Okasan avait jugé bon dévoiler ceci, c'est qu'elle devait avoir ses raisons. Ce n'était pas à Misao de déterminer de l'importance d'une information après tout. Masashi-dono et la Maîtresse des Miwaku étaient ses Seigneurs, ils pensaient à un autre niveau qu'elle même. Elle se rassura tant bien que mal à ces considérations. Elle alla se mettre à la hauteur de la vieille femme afin de se tenir au maximum entre elle et l'importun, malgré la présence de Kazami.

Dialogue de personnage
« S'il vous plaît, oui. Le plus tôt sera le mieux il semble. Nous ne souhaitons pas vous déranger outre mesure au sujet de cette intervention inopportune. Uzumaki Kazami-sama, merci pour votre interruption, elle était plus que bienvenue. Monsieur... Euh... Le costumé, à vous aussi, je vous transmets mes respects. »


Elle eut un regard quelque peu inquiet et chaleureux à la fois à l'adresse de Shinji et s'inclina légèrement à son attention.

Dialogue de personnage
« Shinji... San... Merci pour cet échange. Konoha m'aura parue aussi accueillante que dans les écrits et c'est grâce à toi. »


Puis elle espéra que l'on n'oublierait pas de lui rendre ses armes. Elle n'aimerait pas avoir à les demander explicitement, surtout au vu de l'inconfort qu'avaient apportés les derniers instants. Il ne fallait pas envenimer une situation de diplomatie interne après la réussite apparente de leur propre mission. Ce n'était plus là que sa seule priorité.

Publié il y a moins d'un mois

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Sous les yeux attentifs de Shinji, les évènements se succédèrent à une vitesse que le jeune homme ne pouvait qualifier - si ce n'était par l'adjectif « folle ». L'atmosphère détendue qui s'était installée entre les deux protecteurs s'était petit à petit dissipée et des nuages noirs s'annonçaient, prêts à laisser leur colère exploser. Mais sur qui les foudres allaient-elles s'abattre en premier ?

Tout d'abord, vint l'élément déclencheur des tensions à venir. Sayan, un autre Chûnin que le sabreur connaissait bien, pointa le bout de son nez, réclamant une entrevue privée avec l'Ombre de la Feuille. Ses yeux étant remplis de haine et sa voix laissant paraître une certaine amertume, il ne valait mieux pas pour l'instant le permettre de réaliser son souhait.

Ce fut Ike qui fut le plus rapide, devançant de peu Shinji qui s'apprêtait à s'avancer. La grenouille s'interposa et demanda le repli de l'agitateur sous peine de représailles. Toutefois, ce dernier ne l'entendit pas de cette oreille et s'arma d'un simple Kunai. Le sabreur se contentait de rester silencieux tandis que de nouveaux acteurs rejoignaient la scène : Kazami, suivie de près par la diplomate de Kumo. Le dialogue était de plus en plus tendu.

Dialogue de personnage
« Sayan-san, qu'est-ce qu-il t'arrive ? As-tu perdu la tête à ce point pour que tu te permettes de menacer tes collègues devant des étrangers ? »


Le jeune homme lança un regard désolé aux kumojins, et plus particulièrement à Misao, il n'avait pas prévu un si grand bazar.

Publié il y a moins d'un mois

Ancienne Okasan

Après une discussion intéressante mais également harassante pour la jeune femme qui n'avait osé pipé mot, l'entrevue se termina enfin et les deux kumo-jins furent invités à sortir pour rejoindre leur chariot et reprendre leur route. Mais à peine la porte du chalet fut-elle ouverte qu'Asae fut dérangée par des voix portantes et plus ou moins inconnues. Perplexe mais méfiante, la jeune femme lança un regard inquiet à sa supérieure. Et si tout ceci n'était finalement qu'un piège ? Et si des ninjas étaient là pour les exécuter maintenant qu'elles avaient parlé du plan du Raikage ? Misao allait-elle bien ?
Son pas se fit plus nerveux jusqu'à ce qu'elle puisse apercevoir la scène.

Apparemment, ce n'était qu'un conflit entre quelques membres du village. Un Chikara de fort mauvaise humeur, semblait-il. On lui avait parlé de ce clan, ennemi des Hattori, et de leur cupidité mais malgré tout, elle n'arrivait pas à mépriser une personne aussi simplement. Non, ça lui était impossible. Elle se sentit tout aussi mal à l'aise de supporter cette scène qui ne la concernait pas que des réprimandes que faisait l'Oka-San à cet inconnu dont elle ne connaissait rien non plus. Il semblait pourtant perturbé et parlait d'une mort... Était-il vraiment insolent ? Il lui paraissait plus comme un enfant blessé qui voulait des explications mais se tut. Il valait mieux ne pas s'en mêler, il valait mieux courir dans le carrosse et partir au grand galop avant que le Hokage ne réalise la portée des pouvoirs des Miwaku et décide de les garder à disposition dans une geôle froide et humide. Pourquoi Chihiro avait-elle parlé de cela ?

        Instinctivement, Asae se rapprocha de Misao, heureuse de la voir en aussi bonne santé que tout à l'heure et lui sourit timidement, jetant de brefs coups d’œil au véhicule de transport et au groupe de Konoha qui se disputait pour leur fierté.

Publié il y a moins d'un mois

Le Démon du Feu
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Ce fut Kazami qui, la première, sortie de la pièce. Et, alors qu'elle me passait devant afin de rejoindre l'extérieur, je vis un léger sourire illuminer son visage. Durant le peu de temps ou nos visages se croisèrent, je compris qu'il s'agissait là d'un instant unique, que nous étions seul à partager. Un instant hors du temps. Cependant, la réalité me rattrapa bien vite lorsque les cheveux roux de la belle Kazami laissèrent place à la vieille femme. Et, alors que j'aurais pu étudier les traits de l'Okasan, je n'en eus guère envie. Puis, ce fut le tour de la silencieuse Asae de sortir du chalet. Celle qui avait été d'une transparence sans nom durant toute la durée de l'entretien ne fus pas plus bavarde que durant la discutions. Peut-être a-t-elle peur, me demandais-je. Cependant, je n'avais guère eu l'impression de briller durant cette discutions avec les envoyés de Kumo Et, je n'avais guère l'impression non plus que je sois si impressionnant que cela. Contrairement à Raito, je n'étais pas un Géant qui en imposait avec son trop plein de muscles.

Enfin, ce fut à mon tour de sortir. Et alors que nous venions à peine de fouler l'extérieur du chalet que je compris, à la tension qui régnait en ce lieux, que quelque chose n'allait pas. Ce fut lorsque je vis Ike -dans sa tenue de batracien épéiste- positionné devant un autre Ninja de Konoha -que je reconnaissais comme étant Sayan du Clan Chikara- que je compris que quelque chose clochait. En effet, Sayan n'avait rien à faire ici. Surtout que sa présence, non désiré, semblait compromette tout les efforts entrepris jusqu'alors avec Kumo. Ce doit être un don d'autant foutre la merde, me lâchais-je intérieurement. Alors que, une heure durant, nous avions essayer de faire revoir Kumo sur leur position sur les Chikara, voila que celui-ci semblait tout gâcher en se montrant agressif de la sorte.

Tandis que Kazami essayait de lui parler, je fis un léger geste à Ike afin qu'il empêche toute tentative de mouvement du jeune Chikara. Et, alors que Kazami avait essayer de lui faire entendre raison, l'homme qui avait fait irruption dans une discutions qui ne le concernait en rien se mit à parler de chose dont il ne semblait même pas saisir de véritable sens. Ce fut alors avec un plaisir non feint que la vieille femme le remis en place. Ou du moins tenta, après tout les hommes du Clan Chikara étaient connus pour être buté. Cependant, cette dernière avait demandé à partir. L'instant était trop beau pour ne pas être saisi.

Dialogue de personnage
« Je comprend tout à fait que vous souhaitiez partir, madame. Et Sachez que vous êtes à présent libre de vous retourner à Kumo. En espérant avoir de vos nouvelles au plus vite. »


Tandis que je m'approchais -nonchalamment- de Sayan, je dis tout en croisant l'escorte de la diplomate Kumojin:

Dialogue de personnage
« Pour ce qui est de vos armes, madame, elles ont été soigneusement rangés dans un sac que l'on vous remettra d'ici peu. Tout en espérant que cet homme ne c'est montré pas irrespectueux à votre égard, je vous souhaite un agréable retour parmi les votre. »


Je m'étais à présent positionné à côté de Ike, non loin de Sayan. Portant un premier coup d’œil à Ike, qui semblait concentré sur Sayan, j'engagea une conversation avec lui.

Dialogue de personnage
« Ainsi, tu te permet de porter un jugement sur l'action de l'un de tes supérieurs. Tu te permet de remettre en cause l'action de ton Kage à l'encontre d'un homme qui, en plus de trahir son village, à trahis son propre clan. »


Je dus marquer une courte pause. Je sentais la colère monter en moi. Je ne supportais pas que l'un de "mes" ninjas se comportent ainsi devant moi. Je n'aimais pas que l'on discute mes ordres ou que l'on critique mes actions. Ce n'était pas que je n'aimais pas la critique -après tout une critique constructive était toujours bonne à prendre- mais je n'aimais guère être rabaissé à un rang qui n'était pas le mien. Alors, après avoir ravalé une part de ma colère, je me mis à dire, d'un ton sec:

Dialogue de personnage
« Mais qui es-tu pour te présenter ainsi devant moi ?
Qui crois-tu êtres pour tenter de me rabaisser devant des invités de mon Clan ? Quel pouvoir penses-tu avoir ici pour te permettre de tel jugement et critiquer mes actions ?! »

Publié il y a moins d'un mois

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Sayan avait rangé son arme. Mais bientôt, le regret commença à le ronger. Une vieille femme des plus hautaines fit son apparition, dénigrant le Chikara comme rarement il avait pu l'être. Son envie de dégainer à nouveau son Kunai le démangea, mais il se contenta d'écouter la femme parler avant de lui rétorquer d'un ton froid :

Dialogue de personnage
« Cet homme, comme vous le dîtes si bien, est présent pour rappeler à tout le monde une chose essentielle. Konoha est gouverné par deux clans. Une alliance avec le chef du clan Uzumaki signifie une alliance avec le village, que vous le vouliez ou non. Je ne crois pas savoir que les Uzumaki soient prêts à faire passer leur propres intérêts avec ceux de Konoha. Quoique, l'on peut s'attendre à tout de leur part. »


Ces dernières paroles furent prononcées avec une pointe d'ironie. Sayan fixait désormais Kazami, d'un regard froid et pénétrant. Ces paroles-là, elles lui étaient dédiées.
La femme elle, continua de parler, et répondant à son caractère impulsif, Sayan ne put s'empêcher de lui adresser d'ultimes paroles que certains considèreraient sans doute comme de véritables menaces.

Dialogue de personnage
« Vous avez sans doute raison. Le sang coulera bientôt à Konoha. En tout cas si vous refoulez nos terres, je vous promets que cela arrivera. »


Il continuait de fixer Kazami, n'adressant pas même un seul petit regard à la vieille femme. Il hésita quelques temps à lui lâcher un " vieille folle ", mais il était inutile d'en arriver là. Il avait suffisamment dépassé les bornes, mais qu'importe. Qu'allait-on lui faire ? Le tuer ? La vie lui semblait de toute manière bien terne depuis la mort de Nakatsu.

Puis, ce fut au tour de Shinji de reprocher à Sayan son comportement plus qu'agressif. Le Chikara cessa alors de fixer l'Uzumaki et jeta son dévolu sur l'homme qui venait de lui lancer des paroles qu'il avait à peine pris le temps d'écouter. Tant et si bien qu'il ne su quoi répondre. Mais il finit par le faire.

Dialogue de personnage
« Shinji, ta gueule. »


Clair, net, précis. Sayan n'était pas là pour dialoguer avec le Kitto.
Puis enfin, le bouquet final. Le moment qu'il attendait attendait. Uzumaki Gekido intervenait dans la scène. La tension n'avait jamais été si intense, si palpable. Sayan fixa Gekido d'un regard noir. À sa vue, il fut pris d'une irrésistible envie de se jeter à son cou. Mais il fut devancé par les énièmes reproches que l'on lui fit.
Il fut à deux doigts d'éclater de rire lorsque Gekido prit la parole à son encontre. C'était drôle, très drôle, trop drôle. Pourtant, il se retint. Non pas par respect, mais simplement car le moment de rire n'était pas venu. Toutefois, les mêmes pensées tournaient en boucle dans sa tête : En fait, tout ce que me demande cet enfoiré, c'est de fermer les yeux ainsi que la gueule.
Gekido en vint ensuite à lui demander qui il l'était, quelle était sa légitimité pour venir foutre tout ce bordel. Sayan n'attendait que ça, lui dire qui il était.

Dialogue de personnage
« Je suis Sayan. Et je suis un Chikara. Un fier Chikara. Et j'aurais préféré que notre clan soit consulté avant que vous ne décidiez d'exécuter Nakatsu. Puis, dès lors que je vous recherche pour entretenir une discussion avec vous, je vous retrouve avec des Kumojins qui me parlent d'une foutue alliance... »


Sayan serra les poings. Il était emporté par une haine comme rarement il en avait connu...

Dialogue de personnage
« Je ne suis qu'un Chûnin. Je ne suis pas quelqu'un d'important au village, je comprends que des choses soient gardées secrètes et je peux piger que j'ai pour devoir d'obéir sans broncher. Mais je ne comprends pas que vous preniez autant de décision en l'absence d'un Yasuo Chikara dont je suis sans nouvelle d'ailleurs, peut-être que vous savez quelque chose vous non ? Ce serait bien votre genre. Konoha ne doit-il pas être gouverné par deux clans ? Ceci pour garantir une équité sans faille ? Expliquez-moi, je vous écoute Uzumaki Gekido ! »


Sayan ne considérait plus l'homme qui lui faisait face comme son supérieur. Non, ils étaient deux hommes qui exposaient leurs sentiments l'un à l'autre et il se tenait de manière à lui faire comprendre qu'en aucun cas, la vue d'un Hokage ne l'intimidait.

Publié il y a moins d'un mois

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Dialogue de personnage
« Cet homme...
Sa menace semble disproportionné.. Si du sang venait à couler suite à cette provocation, ça ne sera pas celui de Kumo...
Il n'imagine même pas comme il est faible... Ses phrases prouvent quelques problèmes psychologiques. Un ninja ne comprenant pas qu'en l'absence d'un gouvernant, l'autre se doit d'agir n'est plus à considérer.
C'est malheureux, ma méfiance des Chikara vient de grandir. C'est étrange à dire, j'aurais préféré en terminer sans rencontrer cet énergumène. »


Exigeant que les rideaux de sa calèche se ferme, le visage de vieille femme n'était plus faible. Elle préparait cependant un minuscule poignard, caché dans le dessous de sa poitrine. Les femmes âgés du clan préféraient faire tomber leurs seins pour toujours pouvoir se défendre. Bien évidemment, cela n'était pas forcément agréable sur le long terme. Mais, Chihiro s'était habituée à le faire. Des bandages à retirer. Ce n'était très beau à voir. Les mains dans son kimono, la femme se dépatouillait comme elle le pouvait sous un seul regard ; celui de Asae. Elle préférait garder une précaution, une ultime chance de survivre jusqu'au village. Misae devait déjà être devant la calèche mais, le Chikara possédait peut-être quelque chose pour agir plus rapidement.
Il fallait faire son maximum pour survivre.. Car, le monde n'est et n'était que survie. S'adressant au Hokage, elle reprit à travers les rideaux brodés :

Dialogue de personnage
« À Kumo, Uzumaki.
Cet homme, il n'aurait pas pu rester dehors bien plus longtemps. Faites votre possible pour éviter qu'il puisse porter atteinte à ma vie... Nous aimerions rentrer sans nous soucier de cela.
Nous serions moins proches, j'aurais exigé la tête d'un homme m'insultant et insultant mon peuple.. Parlant d'alliance comme on parle de camaraderie d'école.. »


Soupirant puis souriant à Asae, Chihiro savait parfaitement qu'elle ne devait plus tarder..

Publié il y a moins d'un mois

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L'alcool pouvait être un fléau, changer un homme en un être dépravé et inhibé des limites de la bienséance. Mais il n'excusait pas tout. Sayan. C'est ainsi qu'il s’appelait, donc. Prétentieux, téméraire, impétueux, égocentrique. Tout ces défauts qui allait à l'opposé même de la définition d'un shinobi et de la voie que ces derniers se devaient de suivre. Misao se demandait si tout les Chikara étaient fait de ce bois pourri. Comment le village des feuilles pouvait il compter des êtres humbles et accueillants ou mû par le devoir, comme ce Gekido semblait l'être, ou son bras droit, Kazami, ou bien Shinji et l'homme crapaud ? Et que ces gens puissent porter les mêmes couleurs qu'un triste personnage comme cet importun de Sayan.

Il pouvait avoir toute les raisons du monde, quand bien même étaient-elles justes, son comportement le desservait complètement. Personne ne pourrait être acquis à sa cause si elle était prônée de cette manière. Sa présence seule devenait détestable. Jamais la Kunoichi aux yeux d'or n'avait ressenti autant de rancœur envers quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Elle avait toujours souhaité avoir un point de vu ouvert sur ses ennemis et ses amis, se faire sa propre idée. Mais ce Chikara avait fermé tout intérêt ou curiosité qu'elle aurait pu ressentir à son égard... Probablement à tout jamais.

Pitoyable. Ce paysan osait même détourner les propos des divinations de l'Okasan. Cette dernière avait raison à plus d'un titre, à Kumo, il serait déjà mort, sa gorge tranchée, gargouillant dans son propre sang. La tolérance et la patience du Kage des flammes et de Kazami étaient tout à leur honneur et parvenait fort heureusement à équilibrer l'image infâme que projetait Sayan de Konoha. Elle espérait cependant que ce n'était pas là de la tolérance. Cette parodie de ninja ne méritait pas un instant de clémence de la part des gens des feuilles.

Elle loua Gekido de les avoirs dépossédés de leurs armes, autrement, son sang bouillonnant aurait été bien plus difficile à contenir. Elle manqua d'en venir aux poings malgré cela. Traiter la maîtresse des Miwaku comme il l'avait fait était une chose qui avait manqué de la faire exploser, invectiver Shinji, qui tentait de le raisonner patiemment, avait failli faire déborder le vase. Elle sentait ses iris dilatés au paroxysme de leur capacités, son fort intérieur était un chaos de sentiments dont elle parvenait difficilement à faire taire les instincts.

Mais c'était bien trop d'importance à lui accorder. Il ne méritait même pas qu'elle le considère comme un être conscient. Non... C'était même là une insulte fait au genre animal. Un ver aurait mieux valut. D'un clignement de paupière, elle évinça jusqu'à son souvenir. Un sourire chaleureux se dessina sur son visage, sincère, à l'attention de Gekido qui avait, semble-t-il, lu dans son esprit :

Dialogue de personnage
« Merci beaucoup, Gekido-dono, mes lames n'auraient servies à rien ici de toute façon, l’accueil konohajin est bien digne de sa légende. Le reste n'est pas à considérer. Cet incident ne portera aucun ombrage au respect que je ressens pour les vôtres. Je suis désolée d'être le témoin de tant d'insultes à des gens dignes comme vous l'êtes, shinobis du feu, et d'entendre que la rencontre avec Miwaku-dono fut fructueuse transporte mon cœur de joie. Je vous remercies sincèrement pour tout et j'espère que nous nous reverrons en d'aussi bons termes. »


Sur ce quoi, elle se plaça exactement à côté du transport de l'Okasan et de la douce Asae, coupant la ligne dégagée qu'il aurait pu y avoir entre ce dernier et Sayan.

Publié il y a moins d'un mois

Eisenin Maudit

Sayan ne semblait pas être sur le point de se calmer. Les tensions augmentèrent encore d'un cran lorsque Gekido sortit du chalet et que les Kumo-jins dénigrèrent le chunin. Kazami resta bouche bée face à toutes ces paroles insultantes. Gekido se faisait insulter par Sayan publiquement, et la rouquine savait très bien quel sort il attendait les pauvres fou comme lui.

La vieille femme de Kumo semblait parler de prédilection comme un donc, était-ce possible ou était-ce du bluff ? Kazami trouvait cela étrange ... Elle y repenserait plus tard. A présent, il fallait qu'elle sauve la paix de Konoha.

Tandis que Kumo regagnait sa calèche, Gekido et Kazami faisaient face à Sayan. La juunin avait peu d'espoir mais voulut tout de même raisonner le Chikara. Après tout, c'était la colère, celle qui naissait du deuil d'un être proche. Kazami avait aussi ressentit cette colère envers elle-même. Elle ne pouvait que le comprendre. La rouquine s'avança doucement donc encore un peu vers Sayan. Elle lui tendit la main droit en signe de paix tout en disant d'une voix douce :

Dialogue de personnage
« Sayan, je t'en prie, calmes-toi. Je comprend ta colère mais tu sais que tu n'arriveras pas à tes fins en nous hurlant dessus. Je peux t'aider à retrouver la paix en toi. Laisses-moi t'aider ... »


Elle le fixa dans les yeux. Dans les yeux du jeune homme on pouvait voir de la colère, une ombre grandissante l'envahir. Tandis que chez la femme, une lueur d'espoir, de paix et de prospérité continuait de briller. Sa main étaient tendue vers lui, prête à accueillir la sienne.

Elle venait de mettre la balle dans le camp du Chikara. C'était un moment encore réversible, peut-être qu'elle arriverait encore à convaincre Gekido de ne pas le tuer ... Mais s'il n'acceptait pas l'offre de la jeune femme, il en était probablement finit de lui. Kazami connaissait plus que quiconque la Volonté du Hokage et ses intransigeances.

Publié il y a moins d'un mois