HRP : Très bonne idée de continuer ici ! ^____^
« Misao, pourrais-tu attendre dehors ? Merci. »
« Shinji, il serait préférable que tu restes dehors également. Tu n'auras qu'à tenir compagnie à cette blanche colombe, vil crapaud. »
Ainsi, leur part était plus ou moins en attente d'évolution. La politique n'était pas le jeu des lames, ce qu'elle était irrémédiablement et ce que ce jeune shinobi devait être. Il n'avait pas répondu clairement à sa précédente question, mais elle comprenait sa réticence à ce fait. Toute à ses légendes et ses histoires, elle avait entendu parler de la beauté des cheveux de feu des Uzumaki, Gekido et Kazami en avait été les parfaits représentant. Elle gageait que Konoha puisse cacher d'autres merveilleux mystères, mais elle soupçonnait que ceux ci pourrait revêtir bien plus que de simples apparences. Elle n'avait pu se sentir un instant en colère devant l'absence de coopération de sa part, le secret étant leur arme.
Elle ne le formalisa pas néanmoins, car ce silence à ce sujet ou plutôt, sa réponse partielle, était le symbole qu'il souhaitait garder cela sous sein privé, probablement vis à vis de leurs origines mutuelles. Ce n'est pas parce qu'ils s'entendraient bien que la situation de leur deux villages allait changer. C'était désolant, mais logique. Aussi, elle n'allait pas en vouloir au jeune garçon pour si peu.
Tout en sortant du chalet où se dérouleraient les négociations, peu important le sujet dont elles traiteraient, elle n'avait pas cessé de trouver la situation amusante. Ce garçon lui ressemblait beaucoup !
Elle avait réfléchi à tout ce qu'il lui avait dit jusqu'au bâtiment où se tenait ses protégées et les représentants du Feu, ainsi que leur Seigneur. Les mots de Shinji était durs, mais légitimes à nouveau. L'univers de Misao se voulait trop optimiste, ce garçon était bien plus réaliste qu'elle. Au-delà de leurs ressemblances, il ne perdait rien en vigilance vis à vis des villages rivaux. Malgré sa conscience de ce fait, cela laissa passer un voile de tristesse sur son visage, au-dessus duquel elle plaqua immédiatement une expression de compréhension amicale.
« Si tu le dis, Shinji du feu, alors je ne me montrerais pas plus curieuse que cela. Je comprends tout à fait les mesures dont nous sommes l'objet, moi plus particulièrement. Je ne crois pas être un danger au vu de votre nombre et ne suis là que pour assurer la sécurité des miens, mais cela ne sont que mes mots, évidement. Je ne suis pas plus au fait que toi des "intentions" dont les Miwaku sont les porteuses. Tout ce que je sais est que cette rencontre entre Gekido-dono et l'Oka-san est de la plus haute importance. C'est tout ce que j'ai besoin de savoir. »
Elle n’appréciait pas son propre ton, ni ne voulait se brouiller avec le garçon qui ne remplissait, comme elle, que son devoir et tâchait d'être aussi chaleureux que le raisonnable pouvait lui permettre malgré leur situation. Aussi décida finalement t'elle de laisser sous-entendre qu'elle n'était pas dupe et qu'il devait être bien modeste de penser que son clan était "peu connu". Elle doutait d'ailleurs qu'il soit vraiment sincère en énonçant cela et elle rêvait de lui tirer les vers du nez afin que sa passion pour les cultures étrangères s'étoffe d'un nouveau chapitre. Qu'est ce que son clan d'origine pouvait révéler ? Était-ce seulement visible ?
« Deux épéistes affirmés, c'est amusant. Je te proposerais bien un échange amical, mais tu me vois fort dépourvue... Et si je ne le suis pas complètement, il serait stupide de te laisser croire que je fusses aussi douée sans elles qu'en leur possession. Autant discuter alors... Bien que tu sembles attacher beaucoup de cœur au mystère. Allons nous nous ennuyer, Shinji le Konohajin, ou trouver un propos que la décence et le secret ne t'empêche pas d'aborder ? »
Elle s'était voulu taquine. Mais avec un peu de recul, elle se rendait compte d'être allée un peu loin. Il était vraiment gentil et elle ne voulait pas le froisser un seul instant. Si elle en était arrivée là, elle ne pourrait s'en vouloir qu'à elle même.