J'eus à peine le temps de terminer ma phrase que je sentis le sol tournoyer sous mes pieds. J'eux alors la sensation de tomber. Cependant, cette sensation de vide n'était pas réelle. Je l'avais déjà vécu et je m'en souvenais. C'était de cette façon que le démon avait pris l'habitude de m’attirer à lui. De me convoquer pour une audience en monologue. Cependant, contrairement à la première fois, le décors n'était pas noir mais rouge. Un rouge semblable au sang. Aux Flammes. Cette couleur était digne de l'Enfer.
Une nouvelle fois, la créature démoniaque était devant lui. Droite. Fière. Cette étrange créature, ressemblant à une femme, le regardait de haut. Elle semblait me trouver inférieur, faible. Peut-être même risible. Cependant, je connaissais ma valeur. Et j'étais décidé, contrairement à la première fois, à ne pas écouter les inepties de ce monstre. Tels qu'ils soient. Après tout, la seule parole censé que le démon avait prononcé la fois d'avant était sur ma famille.
Protège ta famille avait ordonné ce monstre. Et, j'étais bien décidé à l'écouter.
Ou presque. Après tout, il devait y avoir une différence entre la façon de faire de ce démon et la mienne.
Soudain, alors que je n'écoutais que d'une oreille distraite le monstre, je vis le corps de Kazami à ses pieds. Voyant la femme que j'aimais étendu ainsi devant lui, je sentis mon cœur se serrer de désarroi. J'avais la respiration courte, presque couper tendis que mon rythme cardiaque accélérait. Puis, petit à petit, les images de Nakatsu, Yasuo & Sayan apparurent au niveau de la tête de Kazami tandis le monstre me soufflait qu'ils étaient responsable de cela.
Insinuait-il qu'eux [les Chikara] seraient responsable de la mort de la femme que j'aimais. Et, alors que la colère d'imaginer un tel acte montait peu à peu en moi, je vis de nouveau visage -d'Uzumaki- apparaître, me parler et rejeter la faute de leur mort sur moi. Kuma. Jin. Puis, alors que tout cela semblait se calmer, la tête de Kazami pivota vers moi. Et, les yeux me fixa avec gravité, elle dit:
« Tu dois prendre tes responsabilités !! »
Retour à la réalité. Je me sentais comme sortant d'un cauchemar. Je ne distinguais pas vraiment la réalité du "rêve". Contrairement à la dernière fois, je ne m'effondra point mais je sentis néanmoins mes jambes faiblir quelque peu. Puis, le sentis ma cicatrice me brûler. J'avais mal mais je ne devais pas le montrer. Regardant la jeune femme rousse afin de m'assurer qu'il ne s'agissait pas d'un rêve, je me remis à fixer Sayan.
Quelques secondes avait sans doute passé depuis mon immersion dans mon fore intérieur et personne n'avait du remarquer cela. Une fois de plus j'étais le seul à avoir vécu cette expérience. Et à en subir les conséquences. En effet, outre ma cicatrice qui me brûlait encore, je sentais encore ce nœud de colère et de rage au creux de mon ventre. Et être face à Sayan n'arrangeais rien.
Cet homme n'éprouvait que rage, colère et amertume à mon égard et ressentir ces sentiments à mon égard n'était guère bénéfique. Je n'avais actuellement qu'une seule idée en tête: Assouvir les désirs du monstre que j'hébergeais. Cependant, et sans doute bien contre son gré, Sayan réussi à canalisé ma haine. Il venait de parler de sa famille.
« Ta famille. Tu parles de cette famille qui à vendu des enfants à d'autre village. Ta famille, celle qui à tuer mon grand-père afin te faire taire les parents de ses enfants. TA FAMILLE QUI A PRIS UN MALIN PLAISIR A DÉCIMER LA MIENNE. C'EST DE CETTE FAMILLE QUE TU PARLES ! »
J'avais pris sur moi pour ne pas crier toute ma rage et ma colère au début. Cependant, à la fin, c'en était trop. J'avais éclaté. Ma rage était trop grande. Cet homme ne comprendrais jamais les troubles traversé par un enfant qui vois s’effondrer tout son monde. Il ne pourrait jamais comprendre ce que j'avais enduré.
« Tu parles de fierté mais ton clan n'en possède nullement ! Vous écraser les autres par essayer d'attendre le sommet. »
Je me contenais. Je bouillonnait. Une phrase de plus de sa part et sa mort ne serait plus un fantasme à nourrir. Et, après m'être tourné je dis:
« Seulement, le sommet vous sera toujours refusé... »
Mon regard, noir et haineux, se portait sur Kazami. C'était grâce à elle que je ne bondissait pas sur lui. C'était pour ne pas la décevoir que je réprimait mon envie de tuer cet homme.