Reconstruction

Daiki avait été convoquer pour une petite mission, il n'avait aucun plan particulier donc il avait accepté, elle durerait normalement une quinzaine de jour et consistait à aller aider des villageois pas très loin de leur territoire. Il n'était pas très fort en géographie mais il se demandait si ce n'était pas directement dans leurs territoire. Bref, le trajet durerait 3 jours, le retour pareil et le reste du temps consister à aider les villageois, à faire des travaux ou simplement chasser les bandits qui avaient attaqué le village il y'a déjà quelques jours. Aprioris les bandits n'étaient pas des ninjas si il avait bien compris le rapport qu'on lui avait donné. Il partait avec Kitto Jiken. Il l'avait soigné d'un petit quelque chose il y'a quelques mois si il se souvenait bien. Enfin il lui avait juste donner des médicaments adapté. Enfin bref, il le connaissait un peu au sein du clan, de nom bien sur pas plus.

Enfin étant donné le passé du clan il connaissait quasiment tout le monde à tel point qu'il serait capable de donner les noms de chaque membres de son clan. Quoi qu'il en soit, ils avaient un chariot mené par deux chevaux. Il n'avait jamais diriger ce genre de chose mais il était assez bon en cheval, enfin les rares fois qu'il avait pu en faire. Le temps qu'il place tout les éléments dans sa tête il était arrivé au niveau du charriot. Il avait deux minutes d'avance. Il regarda la carte qui était à l'avant. Sur la fin il n'y avait pas de route mais ils ne devaient surtout pas abimer le chariot. Ca devait être possible mais surement compliqué...
A l'arrière il y'avait pas mal de trucs, de l'engrais, des marteaux, des cartes et toutes sortes de chose pour le bricolage (Chaux, outils...). On dirait un peu un chariot que Kazumori aurait préparer, c'était surement lui d'ailleurs, il ne comprenait pas pourquoi il ne faisait pas la mission au final.

Il regarda l'horloge, il était pile l'heure et il voyait à ce moment Kitto Jiken au bout de la rue.

J'allais donc être convoqué pour une nouvelle mission assez particulière car inédite pour moi. En effet car en plus de durer plusieurs semaines, cette mission avait pour but d'assister et de protéger des civil suite à une attaque de bandit. Rien de bien dangereux en somme et puis ça me permettra de sortir de l'enceinte du village sans trop de pression, c'est pas plus mal de temps en temps.

Les missions s'étaient accumulées pour moi ces dernières années et j'avais logiquement acquis un peu d'expérience et de sang froid.

Pour cette mission, je serais accompagné d'un membre de mon clan : Daiki. Je n'avais jusque là jamais trop eu l'occasion de le fréquenter et je ne le connaissais donc qu'assez peu. Cette longue mission sera donc une bonne occasion de faire connaissance.

En arrivant au lieu de rendez-vous où un charriot nous attendait, j'aperçu Daiki au loin, il était plus en avance que moi.
En m'approchant, je lui fis un signe de la main en guise de salutation.



Je pris une pause après ma phrase afin d'allumer une cigarette, mauvaise habitude que j'avais pris depuis peu, un moyen de se détendre.

La ponctualité n'était même pas quelque chose qu'il trouvait indispensable. Si il était arrivé 30 minutes en retard ça ne l'aurait pas étonné en vérité. Il s'en fichait.



Il monta à l'avant, accompagné de la fumée de cigarette de Jiken. Si il était un grand défenseur de la loi il dirait que fumer était interdit au ninja de moins de 21 ans. Mais après tout, il avait lu des études sur la cigarette, ça devrait être interdit tout court. Après bien heureusement il n'était pas Jiken et si ce dernier souhaitait fumer, grand bien lui fasse, il ne lui dirait rien.



Une fois le village quitté et une centaine de mètres fait sur la route, il demanda quelque chose avec un air interrogateur au second Kitto.



Cet endroit lui était totalement inconnu avant qu'on lui demande d'aller effectuer une mission là bas, il n'avait littéralement aucune idée depuis quand cet endroit existait.

Nous étions désormais rassemblés et prêt à partir. Daiki s'installa à l'avant de notre charriot tandis que je me contenta de suivre le tout à pied.
Ce petit voyage était donc lancé et mon compagnon de mission prit déjà la parole.



Il est clair que ces petits villages étaient tout ce qui à de plus calme et paisible en temps normal. Je ne pense pas que nous, les Konohajin ayons dû nous en préoccuper beaucoup. En tout cas, ça prouve que nous n'avons pas besoin de traverser tout le Yuukan afin de découvrir de nouvelles chose. C'est dans cette mentalité optimiste et curieuse que je me dirigeais vers ce village.

C'est vrai que si il se mettait à la place du pilleur, c'était pas forcément un bon plan de piller ce village. Toutes les terres sous la protection de Konoha étaient vraiment bien sécurisé, même si pour l'instant la plupart des ninjas étaient plus à Suna. Mais même si ils les avaient piller, il ne voyait pas comment ce pillage aurait pu être rentable.



Il posait une question intéressante, ça l'avait toujours fasciné les différences d'opinions concernant la vie en village, à la campagne, exilé ou à plusieurs... Pour avoir expérimenté tous les modes de vie possible il préférait la vie à Konoha, mais tous les gens en quête de calme par exemple. Quoi qu'il en soit c'était un choix respectable et qui se devait d'être respecté.



Ca, c'était pourquoi même il était un Kitto, et depuis 3 ans, un membre très actif, à prôner le pacifisme au sein du village et aider tous ceux qui peuplaient ce village et plus largement ses frontières.

Daiki soulevait un bon point. S'attaquer à des villageois qui ne possèdent vraisemblablement rien de bien précieux n'est pas l'action la plus logique. Enfin bon, nous aurons tout le loisir de le découvrir une fois sur place.
Quant à ma remarque par rapport aux villageois choisissant de s'isoler et de s'exposer au danger plutôt que de venir vivre en sécurité au sein du village, mon compagnon de route tenait là des arguments intéressants.



Je comprenais tout à fait ses arguments, et je ne pouvais qu'être d'accord.



Cependant, à notre échelle, nous ne pouvons rien faire d'autre que venir leurs donner main forte si il le faut. Mais seulement lorsque le mal est déjà fait comme maintenant.

Cela faisait une heure que les deux Shinobis étaient sur la route. Ils ne manquaient pas de sujets de conversation, de provisions ou d'eau mais il trouvait que ce moyen de transport était étonnement inconfortable. De base il s'attendait à quelque chose de 5 étoiles, mais il était clair que les cochets ne devaient pas passer des journées de folie



Il avait toujours était passionné par les légendes chevaleresques. Il avait beaucoup étudié le mode de fonctionnement des châteaux, des seigneurs et de toutes sortes de personne ou de lieu dans le même univers. En somme, si tu habitais près du château, tu payais avec tes ressources pour avoir accès à la défense des chevaliers, si tu ne payais pas, tu n'avais pas leur défense, c'était cruel, sauf qu'avec Konoha il n'y avait qu'à y habiter pour être défendu.



Ca c'était bien vrai, il y'avait de tout, des Chikara, des Uzumaki, des Kitto, des Kirishitan, des Sekken, des Kenketsu, des Abura, des Rihatsu y étaient de passage, il y'avait surement eu des clans de Kumo. C'était vraiment une large communauté et ça sans compter les civils, simplement les clans ninja.

J'écoutais attentivement les arguments de mon compagnon de route. J'avoue apprécier cet échange qui se poursuivit pendant un bon moment. En tout cas, j'avais hâte de voir ce fameux village de fermiers. Je suis curieux de voir leur attitude face à nous.





Question quelque peu indiscrète mais j'étais curieux d'en savoir plus sur ses origines. Il est toujours intéressant de connaître le passé de chacun.

Il ne voulait pas en dire trop sur son passé, il faisait fuir les gens. Rien que l'identité de son père avait pour effet de faire fuir ses interlocuteurs, alors il n'allait rien dire de plus.



L'accueil et la convivialité du clan Kitto était, pour lui un des principes fondamentaux du village, il connaissait pas mal de personne qui étaient devenus des Kitto, pour ne citer qu'elle, Abura Yuko. Elle avait pu entrer dans le village et il pense intimement que c'était un pas précurseur à l'entente entre Suna et Konoha.



La grande migration des Kitto, ce n'était pas l'épisode le plus glorieux concernant ce, pourtant prestigieux clan. Le clan Kitto était le symbole même de la société, il y'a des honnêtes gens, prêts à tout pour leur devoirs, et il y'a les autres. Il éprouvait pas mal de haine pour ceux qui ont déserté durant le combat des Chikara et des Uzumaki. Il ne la montrait pac car lui même n'était pas là, mais sa haine était présente.

Ainsi donc, il était un Kitto "de sang" comme moi. On étaient de plus en plus rare, c'était donc intéressant d'en croiser un autre.



La grande migration des Kitto, le point le plus sombre et controversé de notre clan. Tout en serrant le poing, je lui répondis le plus honnêtement possible.



A présent, mes parents étant morts depuis quelques années et Okawa n'étant plus là, je suis le seul de ma petite famille encore à Konoha et une chose est certaine, quoiqu'il arrive, je ne trahirais jamais ce village à qui je dois tout.

Après bien 3 bonnes heures à débattre sur Konoha dans sa généralité et le clan Kitto, il commençait à faire nuit et lui n'avait pas du tout dormi depuis bien 16 heures, autant dire qu'il fatigué, il s'adressa alors à son camarade.



Effectivement, le village était encore à 1 journée entière si il en croyait les cartes et il serait sans doute mieux de continuer pendant la nuit. C'était bien plus rentable et efficace, de toute façon les chevaux avaient les yeux bandés, simplement le conducteur aurait un peu de mal. Mais cela dit des gens avaient besoin de leur aide, autant y aller rapidement.

Les heures passaient et nos débats en tous genres ne cessaient pas. J'étais tellement impliqué dedans que je ne vis pas les heures passer. La nuit commençait à tomber tranquillement et Daiki proposa qu'on se relaie cette nuit afin d'arriver au plus vite à destination. Cette idée me plaisais, après tout, nous n'avons pas vraiment de temps à perdre.





Un peu de calme après ce trajet riche en discussion n'était pas plus mal après tout. Enfin bon, il ne faut pas que je me mette trop à rêvasser non plus, nous sommes pas totalement en sécurité sur ces routes après tout.