Le vieil homme, soudainement interrompu dans sa diatribe par la question impertinente du médecin, le fixa d'un regard incisif, ses sourcils se fronçant dans un mélange de confusion et de dédain.
« Qu'est-ce qui me séduit ? »
répéta-t-il d'un ton presque moqueur, comme si la question elle-même était une insulte à sa foi inébranlable.
« Ce n'est pas une simple question de séduction, jeune fou. La prêtresse est la voix de la vérité, notre guide dans un monde perdu dans les ténèbres de l'ignorance. »
Sa voix, chargée d'une conviction fanatique, résonna dans la pièce avec une force presque surnaturelle, comme si chacun de ses mots fut imprégné de la puissance mystique de sa croyance.
« Elle est notre salut, notre espoir, notre raison de vivre »
continua-t-il, sa voix prenant une tonalité presque prophétique.
« Si vous ne comprenez pas cela, alors vous ne comprenez rien du tout. »
Sa réponse était empreinte d'une certitude absolue, comme si remettre en question la prêtresse était un blasphème impardonnable, une offense à laquelle il ne pouvait pas et ne voulait pas faire face. D'un geste brusque, le vioque se détourna du médecin pour cracher avec dégoût par terre.
« Et quant à cet Hokage de pacotille de Kimino, il n'est qu'un pantin insignifiant, un enfant capricieux jouant avec le destin de notre village. »
Son regard, empli de méfiance et de mécontentement, se posa une nouvelle fois sur le médecin, comme s'il jugeait également sa propre connaissance des affaires du village. Car oui, le fou, clairement pas très à jour sur les évolutions dans la région, semblait ignorer les dernières évolutions en matières politiques du village. Se rallumant alors une clope, il écouta la réponse de l'étranger avec un mélange de dédain et d'amusement, comme si les paroles de ce dernier ne méritaient même pas d'être considérées sérieusement. Il laissa finalement échapper un ricanement méprisant, secouant la tête avec désapprobation.
répéta-t-il avec un sarcasme évident, comme si cette idée était absurde à ses yeux.
« Vous croyez vraiment que votre existence se résume à manipuler des corps et administrer des remèdes ? Pff... Je ne vois en vous qu'une âme perdue, aveuglée par la prétendue lumière de la science et de la médecine. »
Il lâcha un énième rire, interrompu très vite par cette même toux qui le suivait voilà maintes année.
finit-il pas dire, le visage rouge en quête d'air.
« Venez prier avec moi pour purifier votre âme, pour vous repentir de vos péchés contre la prêtresse. Seul vous alors, trouverez la véritable signification de votre existence. »