Ce furent les mots de femme qui furent les plus durs. Elle avait clairement dit que l'Uzumaki, toujours camouflé sous les traits de cet homme aux cheveux décoloré, serait un poids mort pour eux s'il devait les accompagner durant leurs périple. Et l'avorton, qui n'avait pas arrêté de lui lécher les bottes depuis qu'il avait appris qu'ils avaient une amie en commun, fut d'accord elle. Pire encore, ils commencèrent une discutions, concernant Sugishi et son inutilité à participer à leur expédition, en l’occultant complètement.
Décidément, ces gens manquait clairement de savoir vivre.
Cependant, ces derniers avaient commis de nombreuses erreurs. Sugishi n'avait jamais dit qu'il n'était pas prêt à se battre s'il les rejoignait, il avait simplement précisé que le jeune Saï était certainement plus fort que lui puisque lui avait eu un éducation ninja sans doute plus longue que la sienne et qu'il était maître de Chakra. Par ailleurs, en captivité, retenu tel un animal, il était bien compliqué de devenir un maître d'arme ou un expert en Ninjutsu.
Prenant son courage à deux mains, et sans doute pour une ultime réplique au vu des événements, Sugishi s'adressa à ses deux interlocuteurs en ces termes:
« Il n'a jamais été question de ne pas me battre. Comment croyez-vous que je suis arrivé à sortir de ma cage ? Avec de jolies fleurs et de beaux discours ? J'ai réussi à survivre depuis lors grâce à mes poings et à ma rage. Il vrai que je ne suis pas un expert en combat mais, pardonnez-moi, il est extrêmement difficile de devenir un tueur -ou un expert en quoi que ce soit- lorsque l'on est enchaîné dans une cage. »
Sugishi ne cherchait pas leur pitié, il n'en avait que faire, il souhaitait simplement qu'on arrête de lui cracher dessus par simple plaisir comme il c'était amusé à le faire précédemment. Il est facile d'agir lorsque l'on a la force et l'expérience de différentes générations de ninjas derrière soi. Mais lorsque l'on est seul, il est bien plus compliqué de s'en sortir. Il faut se forger seul, à la main, avec du sang, des larmes et supplice.