Deux membres d'un même village et un autre

Étonnamment, la jeune femme semblait tout aussi surprise que Sugishi de ce qui lui arrivait. Ainsi, elle n'était en rien responsable de l'état actuel du jeune homme. Il était réellement tombé tout seul. Était-ce vraiment la fatigue de la course qui le mettait das un tel état ? Sugishi n'en savait réellement rien. Cependant, il était à quatre pattes devant Bakura, genoux à terre. Et, il sentait faible.

Soudain, le jeune homme aux cheveux décolorés fut prit de palpitation. Fatigue, frustration, douleur ou excitation, Sugishi ne savait pas ce qui le faisait ainsi trembler mais, il n'avait aucun contrôle sur ça. Une fois de plus, son corps avait prit le dessus sur lui. Et, tandis que Bakura s'inquiéta de son état, sans bouger d'un pouce, celui-ci répondit:



Rage, sanglot et désespoir c'était mêlé dans la voix du jeune homme. On s'entait sa fatigue, sa détermination mais également sa frustration. Il ne c'était pas montré aussi fort qu'il pensait l'être. Et, tandis que quelques larmes perlèrent de ses yeux, une goutte de sang tomba de son nez...

Je ramassais mes quelques affaires et puis je désertais les lieux. J'avais donc tout l'après-midi de libre et j'allais pouvoir explorer un peu les environs. Après une bonne demie heure de marche, je faisais une pause déjeuner et puis je m'allongeais dans une clairière, au calme. J'étais pensive... La chasse aux vampires me semblait si loin... Sai et Sugushi étaient décidément bien trop faibles. Ne ferais-je pas mieux de partir seule ? Au moins, je ne connaîtrais plus de pertes inutiles... Je regrettais encore d'avoir abandonnée Hinae. Et ces deux types étaient encore plus faibles. Je soupirais....

Le lendemain matin, je me présentais au même endroit et puis j'attendais les deux autres.

Sugishi s'étala ensuite de tout son long lorsque Bakura indiqua la fin de l'entrainement. Elle devait eut pitié de l'ancien esclave et avait décidé d'arrêter son supplice. Néanmoins, qu'elle le veuille ou non, Bakura était responsable de ce supplice. Tout comme Sugishi.

L'homme aux cheveux décoloré resta un long moment à terre, allongé à respiré aussi fortement qu'un buffle des marais de Taki. Il ne cherchait pas reprendre son souffle mais contenir ses larmes de tristes et de rage. En effet, il était triste d'avoir échoué et se trouvait enragé contre sa propre faiblesse. Il n'était pas l'homme qu'il pensait être. Et compris qu'il ne le serait sans doute jamais. Il avait rêver d'être homme d'action, d'honneur et que l'on pourrait être fier de lui et de ses actions. Seulement, la seul action qu'il voyait en ce moment était propre mort. Il allait mourir puceau. Souriant de désespoir, il sentit alors une larme couleur le long de sa joue. Oui. Il était lamentable. Et rien ne pourrait changer cela. Lamentable, faible et puceau...

Sugishi, après avoir laissé perlé sur ses joues quelques larmes en silence, chercha du regard Saï. Cet enfant était un Uzumaki, tout comme lui mais ce dernier était meilleur que lui alors qu'il était plus jeune. Un honte de plus. Néanmoins, il lui avait promis une épée. Et il se devait de tenir promesse. Alors, sans savoir si le garçon était encore dans les parages, il commença à l'appeler:

Je m'entraînais à mon domaine fétiche, le lancer de shurikens, sans écouter ce qui se passait autour de moi pendant une bonne demie-heure à présent. Mais rapidement, je me sentis délaisser par mes deux alliés qui se mirent ensemble et s’entraînèrent au taijutsu sans s'occuper de moi une seule seconde. Je suis qu'un enfant, j'ai besoin d'attention merde ! Rapidement, mon allié masculin s'écroula au sol et Bakura interrompit l'entraînement jusqu'au lendemain. Je restais seul un moment à m'entraîner à diverses activités, pensif. Je n'aimas vraiment pas cette équipe. J'avais aperçu une larme couler sur la joue de Sugishi. Il était aimable, mais faible. Bakura, elle, était forte mais impitoyable. Je ne savais pas trop comment me comporter avec elle en faîtes. J'entendis par la sute mon camarade me demander si j'étais encore là. Je m'approchais de lui et lui répondit.



J'étais réellement impressionné malgré le fait que mon partenaire se trouvait faible. Son mental d'acier et sa détermination nous serait bien utile.

Un mental d'acier. Saï semblait croire en ses paroles cependant, Sugishi n'en avait que faire. Il avait beau avoir ce "mental d'acier" il n'en restait pas moins quelqu'un de faible. Un ninja faible. D'ailleurs, pouvait-on encore le nommé ninja ? Il venait de tomber face à une femme, un gamin semblait plus puissant et résistant que lui et il ne pouvait pas effectuer deux pas sans tomber. En d'autres mots, il était inutile et faible. Il n'était pas un ninja, simplement un vagabond ayant eu l'opportunité de naître dans un Village Militaire Ninja avec le don de malaxer son chakra. Ce don aurait été plus utile à d'autre, se mit à penser l'homme au cheveux décoloré.

Et, alors que Saï semblait rester non loin de lui, l'Uzuamki caché sous les traits de cette homme aux cheveux blanc et aux regards couleur acier, je mis à se demander pourquoi il était encore là. Il se demandait si il avait réellement sa place. Si il ne devait pas, une nouvelle fois, partir d'ici afin de vivre sa vie. Afin de, pourquoi pas, finir ses jours dans un endroit paisible. Sans violence. Evidemment, cette menace vampirique -celle de perdre son identité d'homme- était encore présente mais il n'en avait que faire au fond. Après tout, le monde entier pouvait périr dans les flammes, tant que lui n'était pas touché, cela lui convenait. Ce qui lui importait réellement, c'était sa vie. Vivre. Voila tout ce que Sugishi désirait. Vivre libre, était même devenu une option...



Ses mots sonnaient comme un écho à ses nouvelles pensées. Il était faible physiquement et, mentalement également. Il souhaitait vivre simplement. Non pas de façon simple -quoi que cela ne l'aurait pas dérangé- il souhaitait vivre tout simplement. Continuer sa vie et mourir de vieillesse. Mais, en cela, il était faible. Et il le savait.