Envolé. Bakura ne semblait plus être dans les parages. Elle qui avait semblé faire des pieds et des mains pour sauvé cette femme venait de l'abadonner dans un endroit hostil. Aveugle, cette dernière devait se sentir perdu. Elle devait être paniqué et le fait de ne pas me connaître, de ne pas savoir si j'étais un ami ou un ennemi ne devait pas la rassurer. Ainis, je ne pus m'empêcher de lui dire:
« Tu n'as rien à craindre avec moi. Je ne te serais pas hostile. Après tout, nous venons tous de Konoha. Saï et moi sommes d'anciens Konoha-jin.
»
Je m'étais retourné afin de chercher Saï. Ce dernier semblait ne pas être présent. Avait-il suivit Bakura ? Avait-il choisit de rester près de moi, près d'Hinae -que lui aussi semblait connaître- ou avait il choisit de prendre une direction tout autre ? Je ne pouvait répondre à cette question néanmoins, je ne le voyait pas et cela m'inquiétais léguèrement. Je ne voyais pas non plus ce Chikara. Cet homme qui pronait la non violence.
Je... avais-je commencer à dire. Cependant aucun autre son ne put sortir de ma bouche. Je ne savait comment lui dire que, si elle le désirait, je la ramènerais dans un territoire plus propice à ses envies -quelqu'elles soient. Je ne connais pas sa vie -ses conditions- et je ne savais pas ce qui pourrait la rassurer, lui plaire. Je n'étais pas un sauveur, et encore moins un héro, mais je ne voulais pas abandonner une infirme.
« Comme je te le disais un peu avant, je suis Konoha-jin également et rentrer dans ce Village m'es impossible. Cependant, je suis en capacité de te ramener à la frontière du Pays du Feu. Et pour les vampires... Advienne que pourra. »
Je ne savais rien d'eux hormis que je pourrais leur servir de quatre heures. Mais l'inconnu ne m'effrayait plus. Ce dont j'avais peur, c'était cette perte de mémoire. Je sentais ce mal se propager. Je sentais que bientôt, je ne me rappellerais plus rien...