Trouvailles et retrouvailles

Afin de satisfaire la curiosité de la jeune femme, Sugishi se mit à regarder avec attention l'endroit où il se trouvait. Il ne pouvait pas distinguer les sources de Chakra comme Bakura et ne pouvait pas distinguer les formes dans cette forêt mais il était persuadé que celle qui l'avait traîné dans ces événements était partie. Loin d'eux. Les abandonnant à leur sort dans cette forêt. Ils étaient seul.



Se retournant vers la jeune femme, Sugishi lui dit ensuite:



Il répondit ensuite à la question de la jeune vampire. Plus par courtoisie que par envie.

Bakura.. Partir pour Kiri ? Où était la logique dans cela ? Les deux femmes venaient de se disputer à propos. Hinae était celle défendant le sort du pays d'origine de la Gaikotsu. Ne faisait-elle ça que pour les voler ? Non, elle y était sûrement rentrée... Loin de Hinae.. Elle comprit ainsi qu'elle n'avait pas réellement de rôle à jouer dans ce monde.



Sans objectif, un ninja ne savait avancer. Hinae le comprenait depuis bien longtemps.



Sa voix enfantine frôla l’insouciance et le ridicule.

Arrêter d'être ninja. Cette phrase fit sourire Sugishi. Il y avait bien longtemps qu'il avait arrêter d'un ninja, d'être une arme. D'ailleurs, en soit, il ne l'avait jamais été. Il c'était enfuit bien avant que l'on ne lui enseigne comme être un bon ninja pour Konoha. Une erreur ? Sugishi en doutait. Et, de toute façon, c'était trop tard à présent, il était ce qu'il était. Rien d'autre.



Passant outre la question de Konoha, Suigishi attendit que la jeune femme eut fini de répertorier tout les endroits où elle ne pouvait aller et lui dit:



A vrai dire, Sugishi commençait à avoir une idée. Une idée bizarre, un peu malsaine, mais une idée tout de même. Si cette jeune femme avait besoin de lui, autant y trouver son compte également.

Hinae ne possédait plus la force de continuer son chemin habituel. Elle était aujourd'hui destinée à une vie calme. Bakura n'était plus là, sa transformation n'avait été qu'un prétexte. La Chikara ne détestait pas son amie. Elle n'était pas partisane de la vengeance.



La femme aux yeux mourants ne possédait simplement pas la motivation de continuer le chemin. Elle espérait en finir rapidement. De nouveau vivre tranquillement.

Vivre en paix. Comment voulait-elle vivre en paix. Elle allait être recherché par les vampires, par les Chasseurs de vampires et par les traqueurs du Village de Konoha dont elle avait été ninja. Bientôt, il faudra aussi compter sur les innombrables esclavagiste à la recherche de nouveauté, une fois qu'ils auront eu vent de l'arrivée d'une jeune femme faible et fragile dans un village isolé. Bref, sa vie futur ne serait pas réellement tranquille. Mais elle ne semblait pas s'en rendre compte. D'ailleurs, elle semblait également oublier sa soif. Cette soif que ressentait tout les vampires. Celle qui, bientôt, ne lui permettrait plus de vivre caché.



Suigishi ne voulait pas lui faire peur. Il voulait seulement lui faire prendre conscience que, bientôt, les dangers de la vie de déserteur mordu par des Vampires la rattraperons...

Et puis ici, Bakura serait où la chercher... Bien tristement, Hinae espérait encore.



La femme se mit à sourire. Cet Uzumaki aux cheveux blancs devait bien mentir... Était-il un ami de Bakura ou réellement un Konohajin ?

Plus qu'une question, c'était un cri de surprise pour Sugishi. Celui qui n'avait jamais eu de chance dans sa vie, celui qui n'avait jamais pu décider de son avenir, du chemin à emprunter, avait l'impression que la jeune vampire abandonnait au premiers obstacle. Cependant, cela n'était pas vraiment le problème de Sugishi. Il se trouvait au côté d'Hinae que par bonté d'âme. N'ayant plus rien a attendre de la jeune femme, il allait bientôt la quitter. Il le savait ..

Ce fut au même instant que Hinae l'interrogea subtilement. Alors, Sugishi lui répondit:



Un fausse question puisqu'elle disait vouloir de débrouiller seul...

Hinae était contre un arbre. Elle se posait comme elle pouvait malgré la boue sur ses vêtements. D'une voix plus féminine, elle reprit :



La femme aimerait retrouver Iwa. C'était bien tout ce qu'elle avait. Un jour, elle tenterait de rejoindre Konoha. Pour cela, il lui fallait du temps et de la chance. Cet homme ne pouvant lui apporter, il était bien accessoire.

Sugishi ne comprenais pas. Voulait-elle vraiment s'enfermer dans un semblant de vie tel qu'elle le décrivait ?



Sugishi voulait avoir une opinion nouvelle sur le monde. Un regard neuf, comme celui d'Hinae, plus enfantin que celui de Bakura et moins sombre que le sien lui permettrait sans doute d'avoir une vrai vision du monde ..

Le dernier terme était destiné au pseudo Gaikotsu. Il était le mensonge. Il s'était caché longuement derrière une forme ne lui appartenant pas. Hinae n'en était pas certaine, mais il mentait clairement. Un Uzumaki ne pouvait qu'être roux.



Hinae ne souhaitait pas parler de Cha. Si réellement il était Gaikotsu, sa curiosité malsaine finirait bine par le tuer.

Suigishi avait obtenu les informations qu'il souhaitait. Il était à présent confronté à un dilemme. Abandonnerait-il la jeune vampirette aveugle à son triste sort ou l'aidait-il ? Irait-il jusqu'au village mentionné par la jeune femme ou retournerait-il à Suna. Il n'en savait rien. Aucun de ses choix ne semblait être le bon. Aucun d'eux ne semblait être meilleur que l'autre. Il n'avait donc rien à perdre, hormis un peu de temps, à guider l'aveugle dans la terre qu'elle souhaitait retrouver. Cette terre qui, selon Sugishi, serait la dernière qu'elle foulerait.

Approchant de Hinae, Sugishi lui dit:



Glissant ses doigts autour du poignet de la jeune femme, il lui dit:

Les civils ne peuvent vivre les deux vies. Un ninja le peut. Bien que pour cela, il soit obligé d'enfreindre quelques lois... Hinae connaissait deux mondes différents. Elle savait dorénavant que se battre n'était pas forcément fait pour elle. Bien qu'elle appréciait ça, elle n'était réellement pas attirée par le fait de découper pour des raisons provenant d'un idéalisme foireux.



La Chikara savait se faire accepter. Elle ne craignait le futur. Si seulement Bakura avait pu lui apprendre à être invisible, sa vie n'en serait que moins menacée.



Elle baissa la tête.