A peine une semaine s'était écoulée depuis ma remise en service. Ce satané Chikara ne m'avait pas loupé ! Heureusement, mes migraine n'étaient désormais que faibles et passagères et ne m'handicapais plus assez pour me gêner en cas d'affrontement.
C'est probablement en ayant connaissance de ma remise sur pied que Nami me convoqua d'urgence aux portes du village. Pour quelle raison ? je l'ignorais encore à ce moment même et pourtant, c'est sans perdre une seconde de plus que je me saisit de mon équipement et d'une cape imperméable avant d'accourir vers le lieu de rendez-vous.
Cet ordre si soudain et précipité avait un peu tendance à m'inquiéter, que pouvait il bien se passer ?
En seulement quelques maigres minutes, je rejoigna le point de rendez-vous où Nami et la jeune Gaikotsu que je ne connais que brièvement par le biais d'Ishizu attendaient.
Une fois sur place, j'appris que d'autres étaient attendus avant notre départ. En attendant, ma Dono me briefa sur l'origine de cette urgence. Sans l'interrompre ou ajouter quoi que ce soit, je me contenta simplement d'acquiescer d'un mouvement de la tête.
Finalement, le groupe se retrouva au complet, sans perdre une précieuse minute de plus, nous nous élançons alors dans la forêt, suivant Nami, habituelle guide dotée de son précieux don de senseur et épaulée par la Gaikotsu.
Rapidement, un premier obstacle se dressa devant nous, une femme gravement blessée accompagnée vraisemblablement d'un Gaikotsu. N'ayant aucune compétence médicale et ne souhaitant pas gêner ma supérieure, je resta en retrait, attendant nos prochaines instructions.
Rapidement, Nami s'attela à la lourde tâche de maintenir cette kunoichi en vie tout en nous ordonnant de poursuivre sans elle.
Après une brève indication de la route à suivre et désormais guidés par Mai, le groupe reprit la route vers les fuyards.
Quant à moi, assez sceptique à l'idée de laisser ma Dono seule en ces bois, m'approcha alors d'elle avant de lui tendre une lame courte mais tranchante que je gardais jusque là à l'arrière de ma ceinture. Aux vues de l'état de cette femme, les fuyards sont potentiellement dangereux et cette arme est le moins que je puisse faire pour assurer sa protection.
« Fais attention à toi Nami, tâche de sauver cette kunoichi et de nous rejoindre au plus vite. »
Sur ces brèves paroles et ne souhaitant pas entraver ses futurs soins médicaux, je m'empressa de rejoindre le reste du groupe.
Bien que la situation m'inquiétais quelque peu, je ne laissais rien transparaitre, souhaitant avant tout resté alerte face à la moindre rencontre que nous finiront par faire.