Arrivée: Mission diplomatique

Je ne savais pas pourquoi je repensais de nouveaux aux dernières paroles prononcer par l'entité des Ténèbres qui m'habitait lors de notre première rencontre, après la mort du défunt Nakatsu. Peut-être que cette situation s'y prêtait. Après tout, au fond du trou au bord duquel je me trouvais, brûlant dans les flammes de l'un de mes Jutsus, un nouveau Chikara se mourrait. Tout comme son prédécesseur, un certain Nakatsu, il vociférait des menaces à l'encontre des Uzumaki. Mon Clan. Ma Famille. Cependant, cela n'avait que peu d'importance à mes oreilles. Ce traître, ce Nukenin, était en train de mourir. Il payait le prix -ultime- de sa trahison.

C'est alors que Kazami, filant comme le vent, me passa devant et s’engouffra dans le trou. A la vue de la belle rousse descendant dans le trou, dans lequel les flammes s’éteignait petit à petit, je me souvins des mots prononcés qu'elle m'avait prononcé. Et ce que je lui avait répondu. Était-je allé trop loin ? Ma réponse à Kazami c'était-elle transformé sous le coup de l'émotion, de la colère ? D'un coup, afin de ne pas décevoir la jolie rouquine, j’espérais que Sayan soit encore en vie. Ou, du moins, suffisamment pour Kazami puisse le sauver.

Et, tandis que Kazami remontait le corps -à priori- sans vie de Sayan, elle vociféra des ordres à Shinji et à moi-même. Je n'aimais ni recevoir des ordres, ni le ton qu'elle employait. Cependant, m'étant cela sur le coup de la colère et de l'adrénaline, je me mis à lui obérir. Nous aurions bientôt une conversation elle et moi. Pour redéfinir sa place et la mienne.

Ainsi, après avoir aidé Ike, je le conduisis dans le chalet. Et, après l'avoir installer sur une table de bois, j'attendis la venu de Kazami.



Kazami arriva quelques temps après. Elle me demanda de l'aider dans sa manipulation en tenant Ike, au cas ou celui-ci -à cause de la douleur- réagirait mal. Et, tandis qu'Ike tentait de gesticuler à cause de la douleur, Kazami retira le pic rocheux qu'il avait dans l'épaule. Son travaille terminé, je suivis Kazami jusque dans la pièce voisine. Le corps inanimé de Sayan était la seule compagnie que nous avions. Une discutions s'imposait.

Kazami m'expliqua alors le pourquoi du sauvetage de cet homme. Elle avait un plan. Un plan bizarre. Sadique. Un plan nécessitant la pratique d'un Jutsu de notre clan. Un Jutsu permettant d'inclure des souvenirs dans la mémoire de l'individu que l'on souhaitait manipuler. Un Jutsu dangereux. Mais qui, cette fois, pourrais changer le cours de l'histoire. Et éviter une guerre coûteuse en vie humaine à ce village. Mon Village.

Kazami exécuta alors son Jutsu. Sur le corps de Sayan, peu de changement opérait. On pouvait voir, ça et là, des veines gonfler puis dégonfler. Parfois, des marques -comme celle qui apparaissait durant les sceaux- apparaissait au niveau de la tête de Sayan avant de disparaître aussitôt.

Puis, ce fut fini. Kazami se redressa doucement. Et, alors qu'elle me regardait, je vis la jeune femme vaciller quelques peu. Accourant pour ma prendre dans mes bras, je m'exclama:



Puis marquant une pause, je poursuivit:

Les bras de Gekido accueillir la jeune femme avec ses jambes vacillantes. Elle resta un instant dans ses bras, puis finalement elle s'en dégagea pour s'assoir à une chaise. La kunoichi respira calmement quelques instants afin de retrouver la paix intérieure puis commença à lui raconter le souvenir qu'elle avait introduit dans l'esprit du Chikara. Elle ne lui cacha aucun détail et lui raconta chaque dialogue. Si son plan devait marcher, il fallait que l'Hokage joue le jeu.

Gekido ne semblait pas l'homme le plus heureux du monde suite au comportement que Kazami. Mais cette dernière s'y attendait. Les hommes ne supportaient pas de ne pas maîtriser la situation et c'est ce qu'il se passait aujourd'hui. Mais c'était le dernier problème de la rouquine. Elle avait de blessés à soigner et un cerveau à manipuler. Que valaient les caprices d'un homme à côté ?



Elle jeta alors un coup d'oeil à Sayan, plongé dans un profond coma.



La jeune femme se tourna vers son supérieur pour voir sa réaction. Il ne devait sûrement pas apprécier la tournure des choses. Il ne devait probablement pas voir le nombre de vie qu'elle avait sauvé aujourd'hui en faisant cette action. Aveugle. Probablement.

Je profita des instants durant lesquels Kazami resta dans mes bras. Ce n'était guère le moment d'avoir des moments de tendresses entre nous mais, après une telle épreuve, je voulais profiter de cet instant avec elle. Cependant, bien des choses semblait confuse et Kazami me devait de nombreuses explications. Ainsi, après ce cours moment d'intimité, nous reprîmes notre discutions.

Kazami, installé sur une chaises, commença alors à m'expliquer quel genre de souvenir elle avait inséré dans la tête de Sayan. Elle me fit par de l'environnement qu'elle avait créé -mentalement- pour cette entrevue, quels était les personnages ayant eu un rôle important et, surtout, ce qu'il c'était dit. Je fus étonné par la complexité du plan de la jeune femme. Et je fus encore plus impressionné de son talent de manipulatrice lorsqu'elle me fis par de la "résurrection" de Nakatsu et du "décès" du Hokage Chikara. Cette femme c'était servit de tout les derniers événements afin de créer un souvenir dès plus vrai. Et, bien que certain mot employé par Nakatsu m'hérissèrent les poils, je fus sidérer de la façon dont la jeune femme avait traiter cette affaire. C'était à la fois cruelle, original et non sanglant. J'étais heureux d'avoir cette femme de mon côté.

Evidemment, je n'étais pas spécialement heureux de voir ainsi Sayan en vie. Ce dernier, en plus de m'avoir insulté à plusieurs reprise, avait -dans la folie de ses actes- déserté le village. Il aurait réellement du périr dans ce trou afin de payer le prix de ses actes. Cependant, le plan de Kazami n'était guère mauvais et permettait surtout d'éviter un nouveau bain de sang à Konoha. Après tout l'acte de Sayan n'était sans doute qu'un écho des pensées de certain Chikara, et lui avait choisi une solution peu banal pour nous montrer son mécontentement. Tous ne devait pas apprécier ma politique, assez extrémiste, et l'absence de Yasuo n'arrangeait rien. Cependant, la situation de Konoha était ainsi pour le moment et je me devais de faire quelque chose. Et rapidement. Une nouvelle assemblé ?

Kazami, après m'avoir parlé longuement du souvenir implanté à Sayan, m'expliqua alors que Ike devait être transporté à l'hôpital et que Sayan, une fois certaine opération terminé, devait également être transporté à l'hôpital. Cependant, au regard de l'état de Kazami, je ne devais pas l'abandonner. Elle était encore faible et son chakra devait être encore bien faible.

Gekido semblait inquiet de l'état de la jeune femme. Cette dernière le regarda avec un petit sourire. Des perles de sueurs coulaient sur ses tempes mais elle fit d'une voix sans failles :



La jeune femme hésita un instant puis repris, d'une voix plus incertaine :



Gekido ne lui avait jamais parlé de l'autre Kage. Est-ce un secret ? En tout cas, si c'était le cas, il était bien gardé. L'Hokage n'en avait même pas parlé à son bras droit. Plusieurs fois, elle avait entendu qu'il était "malade". Mais en tant que ninja-médecin, Kazami serait au courant.

Elle interrogea donc Gekido du regard, le défiant de lui mentir.

Elle avait mauvaise mine. Elle semblait même à bout de force. Je n'avais pas osé le lui dire mais j'aurais préféré la raccompagné chez elle, ou même à l'hôpital, avant de m'occuper de ces deux là. Elle était bien plus précieuse et utile que ce traite ou ce guerrier. Après tout, c'était une ninja-médecin ayant réussi à trafiquer la mémoire d'un traître.

Regardant Kazami droit dans les yeux alors qu'elle me parlait, je compris qu'elle préférait agir seule. Elle voulait rentrer seule chez elle pour ne pas oser montré ses faiblesses. Pudique et fière, voila ce qu'était Kazami.



Kazami l'avait interrogé au sujet de Yasuo. Cependant, n'en déplaise à la jeune femme ce sujet n'était pas de son ressort. Il s'agissait d'un accord entre les deux Kage. Et, même si je n'aimais guère Yasuo, je me devais de tenir parole et ne rien révélé. D'ailleurs, j'avais une tâche à accomplir concernant cette affaire.

Gekido refusa d'en dire plus qu'à Kazami. Celle-ci le fixa un instant. Elle était figée mais dans sa tête, des voix se répondaient.











Après un court moment d'absence, Kazami se leva brutalement. On aurait dit qu'elle allait agresser l'Hokage. Mais elle n'en fit rien. Elle se contenta de le regarder encore un instant puis elle se détourna et alla ouvrir la porte.



Sans regarder Gekido, elle se dirigea vers l'autre pièce où se tenait Ike. Elle s'adressa alors au Hokage :



Elle prit alors ses dernières affaires, remballa ses parchemins et rouleaux et sortit du chalet. Shinji la suivait, Sayan inconscient dans les bras. La rouquine jeta alors un coup d'oeil derrière elle pour voir si Gekido la suivait avec Ike. Elle allait emmener ce petit groupe à l'hôpital. Elle seule pouvait expliquer ou plutôt mentir sur ce qu'il s'était passé.

Brusquement Kazami se leva, comme possédée. J'avais l'impression qu'elle était sur le point de me frapper. Cependant elle n'en fit rien. Elle me regarda dans les yeux durant un moment étrangement long. Son regard, chargé de colère, me montrais à quel point elle semblait énervé et déçue de mon comportement envers elle. Cependant, il était trop tard pour faire marche arrière. J'avais une promesse à faire et rien ne pouvait aller contre ça. Ma parole était sacré. Elle passa, ensuite, à côté de moi sans m'adresser un regard. Et alla ouvrir la porte du chalet. Elle demanda à Shinji d'entrer et de prendre Sayan. Puis, elle se dirigea vers l'endroit où se trouvait Ike et me demanda, toujours sans m'adresser un regard, de prendre Ike avec moi.

Comprenait qui ne serait pas bon de parler avec elle, je m’exécuta. Prenant Ike sur mon dos, je me dirigea vers la sortie. Il nous fallait nous rendre à l’hôpital afin que chacun d'eux puisse être pris en main de la meilleur des façon qui soit. Tout le monde était présent dehors. Ce trajet s'annonce long, pensais-je.

Kazami semblait faire la tête, Shinji se murer dans un silence qui ne lui ressemblait pas et Ike préférait sans doute se taire plutôt que raconterait des ânerie. Une balade entre ami qui s'annonce des plus réjouissante.

Kazami hocha la tête lorsqu'elle vit tout le monde dehors. Elle prit donc la direction du village d'un pas vif. Il n'y avait pas de temps à perdre. Et moins ils croiseront de ninja, plus ils seront tranquilles. Le trajet jusqu'au porte se fit en silence. Chacun était perdu dans ses pensées. Que penser de tout cela ... Même Kazami n'en savait rien.

Lorsqu'ils arrivèrent au porte, un garde les regarda avec un air interrogateur. Kazami le regarda droit dans les yeux d'un ton sévère. Celui ci se ravisa de poser une question et les laissa passer sans rien dire. Le petit groupe n'en attendit pas d'avantage et se dépêcha de rejoindre l'hôpital.

Une fois arrivée à l'accueil de celui-ci, Kazami indiqua le chemin à suivre.



L'hôtesse leur indiqua les chambres libres et Kazami emboita le pas du groupe pour les guider à travers l'hôpital. Il s'agissait de deux chambres côte à côte.



Kazami ouvrit la porte de la seconde chambre et y pénétra. Shinji déposa délicatement Sayan dans son lit et la rouquine prit le temps de le couvrir d'un draps. Une ninja-médecin entra alors et elle expliqua :



Elle hocha la tête face à Kazami et sortit de la pièce. Celle ci lança alors aux deux shinobis dans la pièce :



Elle se jeta alors dans le lit juste à côté de celui de Sayan et s'y installa en étoile de mer. Les yeux fixés au plafond, elle espérait que les ninja allaient s'en aller.

Ce fut une longue balade silencieuse qui suivit. Personne n'osait parler. Perdu dans mes pensées, je suivait machinalement Shinji et Kazami. J'avais presque hâte que cela se termine. Cette journée n'avait que trop durée.

Notre convoi ninja arriva rapidement au niveau des portes de Konoha. Cependant, ce fut d'un regard sanglant et agressif que Kazami réussi à faire comprendre aux gardes que nous étions pressé. Mon statu de Hokage n'avait même pas eu à servir. Cependant, cela devait changer. Mais, je n'étais pas là afin de faire changer les choses mais pour les remettre dans le bon ordre.

Ainsi, nous arrivâmes rapidement à l'hôpital. Après un pitchs médical, Kazami trouva deux chambres pour nos deux blessés. Tandis que Shinji et Kazami s'engouffrèrent dans celle de Sayan, je me mis à aider Ike à s'installer dans la sienne. Rustique mais confortable, la chambre de l'hôpital pourrait sans doute permettre à Ike de retrouver ses forces.

Croisant une femme, sans doute médecin, sortant de la pièce dans laquelle se trouvait Sayan, Kazami et Shinji, j'écouta le petit discours de Kazami. Puis, la voyant s'allonger sur le lit voisin à celui de Sayan, je décida de sortir sans un bruit. Je n'avais plus rien à faire ici. Mais j'avais des choses à régler à mon bureau.

Tout c'était ensuite enchaîné très vite. Le Hokage avait réalisé une attaque assez basique mais d'une force assez spectaculaire. Cette attaque avait, comme la précédente, enflammé le trou dans lequel Sayan avait essayer de trouver refuge. Cependant, cette fois, les flammes avaient semblé plus forte que lui et, tandis que l'on entendant l'homme coincé dans ce feu infernal crié toute sa rage et son amertume au visage de l'Hokage Uzumaki, celui-ci ne semblait pas réagir.

Ce fut Kazami qui réagit la première. Et, tandis que le feu se dissipait, elle plongea dans le trou à la recherche du lapin. Elle semblait animé d'une flamme propre. Une flamme prônant la non mort et sauvetage des êtres humains. Et, alors qu'elle sortait de ce trou avec Sayan à la main, elle ordonna au Kage de Konoha de d'aider, de secourir, le jeune Ike. Celui-ci, visiblement sous le choc des agissements de Kazami, aida la jeune grenouille à se dépêtrer de cette pelote rocheuse. Puis, il la conduisit dans une pièce du chalet où -après un cours temps d'attente- Kazami vint le soigner. Cependant, cette opération ne fut pas douleur. Et, gesticulant dans tout les sens -ou du moins essayant- Ike se rendit compte que le HoKage le retenait. Il pouvait sentir la puissance de cet homme sur lui. Son poids. Sa force. Puis, lorsque ce fut fait, il dût attendre.

Le jeune homme perdit le compte du temps. Cependant, lorsqu'on vint le chercher, il comprit que c'était pour aller à l'hôpital. Ainsi, ne comprenant pas tout ce qui c'était passé, le bretteur se tut et attendit d'être à l'hôpital pour enfin se détendre. Cette drôle de journée était enfin terminé. Il était temps de se remettre et de passer à autre chose. Demain est un autre jour.