Une journée pas de tout repos

Une fois de plus ce qu'il disait était juste, en plus il savait où étaient ses limites, et effectivement elle restait une complice de grande envergure, il est difficile de pardonner, très difficile. Mais lui arrivait, pas à pardonner, mais à canaliser, c'était assez impressionnant, il pourrait lui apprendre sur tous les plans tant il avait un talent fou. Mais lui avait déjà entendu ses justifications, enfin, elle n'en avait pas vraiment donné, sa conjecture était qu'elle faisait ça pour ne pas qu'on l'accuse de minimiser l'histoire mais il n'en était pas sur... Aujourd'hui encore il ne connaissait pas la raison, et puis si il faut, elle n'avait pas de moyen de se justifier, c'était ses deux hypothèses, il ne savait pas laquelle des deux étaient juste mais il s'en fichait pas mal.



Oui, c'est vrai qu'il avait dans la trentaine avancée, les bases devaient être loin. Surtout si il n'avait jamais enseigné, mais vraiment, quelqu'un qui savait maitrisé bien ses émotions stressait à l'idée d'enseigner ? C'était étrange mais compréhensible, il allait devoir le rassurer ? N'empêche, ça améliorerait ses compétences sociales, tant mieux en soit...



Il voyait bien sa flemme, enfin c'était totalement son style, détendu, flemmard, avec une pointe d'angoisse bien dissimulée, il l'aimait bien en soit, il était fier que ce soit son sensei, plus qu'à le voir à l'œuvre. Après il était un jounin, il devait être fort, en plus il était apparemment polyvalent, il ne devait pas souvent se battre mais une polyvalence curative et offensive pouvait être un atout pour se soigner entre chaque assaut. Mais il ne savait même pas si il se battait, mais il voudrait bien le voir au combat, c'était quelqu'un d'assez jovial, il l'avait remarqué à ses nombreux éclats de rire, et cela devrait être pour le moins intéressant...



Il écoutait tranquillement l'histoire sur les chefs Kitto tout en prenant une énième gorgée de sa boisson, elle était fameuse, réellement, mais il se faisait un rapide compte-rendu dans sa tête, Kitto Keisan donc... Quel incapable réellement. Être chef des Kitto, de base ne représentait même pas de grandes difficultés, fuir était sans doute la pire décision possible...



Après l'évocation du fait qu'il voulait accomplir ses objectifs, Takumi se contenta de lui fait un OK de la main en lui parlant, c'était un peu dessué mais il prenait ça comme un soutien, en gros si il avait besoin de lui il pouvait le trouver, en tout cas c'est comme ça que Daiki le prenait.



Il finit cette phrase avec des yeux rieurs, il passait du bon temps.

Il ne cache pas son mécontentement et se contente de hausser les épaules en entendant ce que venait de lui dire le petit blond au sujet de la génocidaire. Heureusement qu’elle ne cherchait pas à se trouver d’excuses. Il n’y en avait pas vraiment d’un côté, prendre la vie d’autant de personnes n’est tout simplement pas légitime. Il laisse le sujet s’estomper avant de se mettre à rire quand il lui dit que sa pédagogie ne sera probablement pas pire qu’un autre. Il ne savait pas s’il devait se sentir vexer ou non.


La fierté des clans n’avait pas trop à voir dans l’enseignement de l’académie, c’était toujours plus ou moins personnel dans son cas. Il avait la chance d’être bon dans plusieurs domaines et ses parents désespéraient de le voir convoquer quasiment chaques semaines dans le bureau du directeur pour une mauvaise application des règles. Un souvenir qui le fait rire. Il avait pris la mauvaise habitude de n’en faire qu’à sa tête par simple esprit de contradiction. Il reste sérieux et efficace pendant ses missions, mais en dehors son attitude trop détendue inquiétait plus qu’elle ne rassurait. Une fois le travail fait, l’opinion générale change, mais on oublie vite les prouesses quand l’homme se promène en jogging et ses chaussettes flamboyantes.



L’histoire du clan Kitto était compliquée, mais difficile d’en vouloir aux nouveaux venus qui ne font que récolter les retours de bâtons pour les choix des précédents chefs. Il se contente de faire un rire nerveux et se demande qui pourra bien prendre la suite de Keisan. Kitto Kotaro était le plus à même, mais il avait encore plus en horreur que Takumi l’idée de prendre les responsabilité de son clan. Il reste cependant silencieux et préfère prendre une gorgée de sa boisson. Il tique au moment où il l’appel sensei. Il allait devoir s’y faire, les appellations risquent de changer d’ici peu mais il préfère profiter du temps qu’il lui reste. Il le décoiffe de nouveau en rigolant.

Effectivement il n'avait pas la langue dans sa poche, en général c'est quand il était à l'aise avec les gens qu'il parlait de la sorte, une fois de plus il ne pouvait que remarquer les qualités de son sensei, mais, il était sur qu'il aurait une bonne pédagogie, il n'avait pas à s'en faire, pour apprendre à l'aide de livre il faut le faire, alors un humain serait forcément mieux qu'un livre. Après certaines personnes n'étaient pas faites pour donner des cours, mais il avait confiance en lui, il n'y avait pas de raison qu'il rate son apprentissage. Avec tant de qualités, c'était donc enseigner qui lui faisait peur, et bien dis donc, il se mit lui aussi à rire.



Il avait terminé sa phrase par un petit rire, il l'aimait beaucoup décidément. Mais effectivement, il avait vécu l'ancienne génération et lui, comprenait mieux pas mal de choses que Daiki ne comprenait pas. Par exemple, Daiki était contre cette fierté inutile, il ne savait pas si c'était du à son clan, à son âge ou bien à son éducation, mais lui ne comprenait pas ça et était contre à 200%. Il lui demanderait de lui expliquer à l'occasion, mais pour le moment il n'était pas trop d'humeur à se lancer dans un débat des différents points commun entre les générations.



Il l'avait compris en faisant attention aux mots qu'il avait employé, jamais on est obligé de s'intéresser en politique, sauf pour se lancer dedans, enfin c'est comme ça que Daiki l'avait perçu, il avait peut-être même surement tout faux, mais il allait voir ce que voulait son sensei vraiment. Chaque question lui apprenait plus encore, c'était très intéressant et instructif, le temps qu'il se perdit dans ses pensées après avoir prit une bonne partie de son soda, il le décoiffa ensuite, qu'est ce qu'il aimait ça, il ne prenait même pas la peine de se recoiffer et Daiki ria de plus belle, pas longtemps mais de bon cœur.



Il lui avait peut-être fait peu, boarf pas grave il le rassurerait au besoin !

Il le regarde derrière son bandeau et ne retient pas son rire, voilà qu’un enfant lui donne des leçons pour gérer son stress. Son sourire s’efface légèrement quand il mentionne sa solution de détente. Il est vrai qu’elle n’était pas vraiment des plus adéquate mais il ne le faisait pas non plus par simple plaisir. C’était pour lui un dernier recours afin d’en finir avec les images qui lui restaient en tête. Il était le premier à recevoir les gens pour les aider dans leurs moments de difficultés mais restait très pudique sur ses propres pensées. Peu de personnes savaient ce qui pouvait empêcher le ninja de trouver le sommeil le soir et il n’avait pas l’intention d’en faire étalage. Il vivait au jour le jour en espérant simplement sortir de cette spirale infernale qui le rendait plus qu’amorphe à des moments. Il savait qu’il ne s’aidait pas lui-même et ce qu'il devait faire pour s’en sortir, mais il s'auto-infligait cette punition pour ne pas oublier et faire en sorte de se fortifier. Il voyait chaque matin qu’il ne faisait que donner un coup de pelle dans le trou dans lequel il allait finir par tomber. Le sujet revient sur la politique du village. Il n’avait pas vraiment envie de s’y étendre. Il soupire un instant et réfléchit à un plan qu’un chef pourrait adopter.



La pause était plus lourde, il n’aimait pas les derniers événements, il l’avait déjà exprimé à plusieurs reprise à ses amis et ses collègues mais prendre une action des plus sérieuse pour le bien de Konoha lui était venu presque aussi subitement qu’une de ses crises d’angoisse.


Il se redresse et sort un calepin de sa poche interne, il écrit son adresse et lui tend le papier. Son visage reste impassible à la fin de sa blague, mais le ton sur lequel il reprend porte bien moins à la rigolade qu'auparavant.



Il n’avait pas vraiment besoin de s’étendre pour donner des précisions de quelle était cette fameuse “dernière fois” en question. Il avait pris de très mauvais réflexes quand il se réveillait en panique la nuit par un bruit quelconque. Son sommeil était vraiment plus que léger depuis ce jour et il n’était pas la meilleur des idées de le surprendre.

Le vécu qu'il avait était intéressant, dans le passé, les clans voulaient être unis les uns-aux-autres, mais avec tant de mauvaises décisions politique, tout avait changé. Il voyait bien une légère pointe de dégout dans sa voix, tous ces adultes qui se battaient on ne sait pas réellement pourquoi... Regardez Gekido et Kazami, ils ont fait un massacre pour en éviter un, si des personnes compétentes étaient au pouvoir, ça changerait pas mal de chose. Enfin bref, il ne devrait pas tarder à avoir de nouvelle élections de chefs de clans, Daiki espérait sincèrement qu'il n'y allait pas y avoir de "mauvais" élu, il ne fallait surtout pas tirer la boule noire...



Il aimerait éventuellement devenir Dono ? Intéressant, il viendrait écouter son discours si jamais il se présentait, et si il était élu. Mais ses paroles lui rappelait un peu celles de Kazumori. Qui, voulait un village pacifiste, sans guerres de clans, enfin ça devait être les paroles de beaucoup de gens du village cela dit.



Il écrivit son adresse sur un calpin, puis avertit Daiki, c'était un vrai avertissement, c'était la première fois qu'il était sérieux depuis le début de leur rencontre , ça faisait froid dans le dos. Il aurait bien envie de lui demander quel était cette histoire, mais il avait vraiment peur, déjà il veillerait à appliquer son conseil. Il ne devait pas avoir envie de trop s'étaler, mais il était trop curieux pour simplement dire OK ou encore d'accord. Mais il repensait à sa phrase, elle était vraiment terrifiante quand on savait qu'elle venait de Takumi, une personne très détendue. Il n'aurait jamais pensé qu'une phrase prononcé par cet homme viendrait hanter ses cauchemars.

Il le regarde d’un air dubitatif et se demande de quel village il pouvait bien parler.



Il n’avait pas envie de s'étendre plus en détail sur le sujet, le jeune eisenin posait des questions qui ne lui plaisait pas spécialement compte tenu du sujet sensible de la nuit maudite. Il se contente d’esquiver en jouant avec la dernière gorgée qui restait dans le fond de sa bouteille. Pour lui, il n’était qu’un enfant voulant paraître plus vieux et qui posait un tas de questions.


Il ne voulait pas se montrer moralisateur, mais il n’avait pas ce genre de préoccupation à son âge pour la simple et bonne raison qu’il voulait simplement plus de liberté de la part de sa famille. Il était fils unique et avait un poid bien trop important sur les épaules de base. Il n’avait pas besoin de se plonger dans la politique du village puisqu’il avait un rappel quotidien de la situation. Il avait pris ce réflexe désormais de mettre son nez un peu partout sans prendre parti et simplement s’informer. Son projet de dono, il n’avait pas véritablement prévu de modifier l’idée que lui se faisait de son propre clan depuis des années.


Il finit de boire sa bouteille et part la jeter à quelque mètre de là avant de revenir se poster devant le genin. Il n’avait pas l’air spécialement agressif mais il n’était pas compliqué de sentir que son humeur n’était pas bonne en ce qui concerne le sujet et sa réponse froide n’allait faire que le confirmer.



Il se redresse et met les mains dans les poches pour montrer qu’il se détend malgré tout.

Effectivement il ne s'était peut-être pas bien exprimé, ou n'était pas assez au courant ou les deux. Mais sans troubles pour les villageois, enfin ils ont pu mené une vie plutôt paisible, pas des plus calmes mais tout de même tranquille, peut-être n'avait-il pas les bonnes sources, ou peut-être qu'il ferait mieux d'écouter son sensei, mais il ne serait captiver que par les cours sur l'histoire de Konoha, le reste l'importait pas, mais il lirait plus, ça remplacera bien des cours...



Il lui avait poser des questions mais il esquivait plus ou moins le sujet, il n'allait pas forcer, il n'avait pas envie de se mettre en froid avec son sensei. Il allait simplement éviter le sujet pour éviter de le faire fuir ou d'écourter leur conversation.



Effectivement ce n'était pas facile chaque jour, il voyait bien que les gens étaient différent de lui, ça ne le dérangeait pas, mais il n'avait pas besoin des mêmes conseils que les autres. Il avait des problèmes différents et par conséquent des centres d'intérêt différents. Et aussi des objectifs bien différent, il le faisait bien rire avec des objectifs tel que devenir Hokage, c'était des objectifs qu'il respectait et même admirait, mais c'était tellement loin de son petit monde à lui que c'était hilarant.



Son programme était très respectable, c'était ce que la population attendait d'un chef de clan, enfin à l'avis de Daiki. Il accompagna son sensei jeté à la poubelle la bouteille qu'il avait depuis 5 minutes dans la main, puis les deux retournèrent à leur place.



Il le comprenait que trop bien, il se voyait presque en lui quand il ne voulait pas s'étaler. Il n'était ni agressif ni énervé, il ne voulait simplement pas s'étaler et Daiki le comprenait parfaitement.

Il n’était clairement pas encore habitué à la vie du village et il se demandait comment est-ce qu’il était arrivé à l'hôpital en n’ayant pas suivi de cours. Il n’allait pas pouvoir y échapper, sans dossier sa progression dans le monde ninja ne sera pas effective et cela peu importe les efforts qui seront placés dans son domaine d’expertise. L’histoire de Konoha n’est pas des plus simple à apprendre ni même des plus intéressantes. Le junin serait le premier à le dire, mais cela restait un rituel obligatoire pour tous les membres du village. C’est tout de même amusé que Takumi lui répond.


Il fait une courte pause dans sa réflexion avant de reprendre.



Il semble se satisfaire de son manque de vie. Vivre seul n’est certes pas un facile et le fait de s’éduquer seul donne l’impression d’être plus âgé de base. Mais Takumi sentait simplement que cet enfant était un peu perdu dans son monde. Voir la vie d’un point de vue différent était un avantage tout comme un inconvénient. Sa vision pourra être essentielle par la suite dans ses missions, mais il risque aussi de se mettre à l’écart par cette façon de voir les choses.



Il souriait en repensant à son duo d’amis. Ils étaient plus que complémentaires malgré leurs différences. Rien ne laissait prévoir une cohésion d’équipe entre le gamin silencieux et rigoureux qu’il était, la Uzumaki hautaine mais talentueuse et le Kitto tacticien et prétentieux. Un trio improbable qui s’est avéré être l’un des plus prometteur et chaotique qui soit. Le jeune Kitto fait d’ailleurs une référence à cette mixité dont il parlait un peu plus tôt.



Se présenter était en effet une idée qu’il avait en tête depuis la tentative de putsch de Mako et la révolte ratée de Oni.


Il n’avait pas été très tendre sur ses dernières paroles mais le sujet restait pour lui encore sensible. Un deuil qui ne se fait pas malgré les 5 années qui s’étaient écoulées. De vieilles blessures se sont réveillées quand l’annonce de Mako et Oni se disputant est arrivée à ses oreilles. Il sait comment ce genre de tensions peut terminer dans le village et ne tient pas à revoir le sang couler pour des décisions égoïstes. Le simple fait que Daiki lui pose la question de la nuit maudite ne fut pas apprécié non plus par simple raison personnelle évidente. Personne n’aime parler de ses traumatismes et Takumi était probablement un des pires là-dedans. Son rôle de médecin lui donnait l’occasion d’être le confident de bien du monde, mais peu de monde avait le luxe de l’écouter se plaindre et vider son sac. Un homme secret accumulant la frustration pour la relâcher au moment opportun.

Si il ne maitrise pas la médecine parfaitement, il irait voir des gens compétents, pas l'académie qui ne lui apprendrait rien sauf peut-être l'histoire de Konoha et encore. Être avec des enfants de 12 ans qui lancent des kunaïs à 2 mètres à côté d'une cible à 30 ne l'enchante pas vraiment, il avait des choses à faire et il n'avait nullement le niveau d'un étudiant à l'académie.



Ce n'était pas vraiment le temps qu'il mettrait à maitriser le plus haut niveau de médecine qui le dérangeait. Il y avait des choses qui le dérangeaient, il ne le niait pas, mais mettre dix ans à apprendre un noble art, il s'en fichait bien. Apprendre par les voies traditionnelles un bout de temps lui allait pour le mieux, enfin apprendre avec un sensei, mais rentrer à l'académie alors qu'il avait largement dépassé le niveau académique n'était pas une bonne solution.



Oni ? Chikara Oni ? Vraiment ? Celui qui avait fait un combat contre lui et qui lui proposer d'être son sensei officieux avait pris des décisions aussi importantes alors qu'il l'avait vu comme un bandit de grand chemin... Dis donc... Il était sous le choc.



Il avait lu les journaux et il avait retenu qu'un certain Tensaï se présentait, c'est tout ce qu'il avait vu, il n'était pas très renseigné politique, surtout pour les Chikara. Mais au moins il y avait beaucoup de candidats et une vraie élections avec une tel population, chez les Kitto un candidat est déjà une bonne affaire...



Mais il rêvassait, il allait devoir rentrer, le ciel commençait à devenir noir et la Lune s'installait, tout comme la pénombre, il aimerait bien voir un bout de chemin qui menait à chez lui, un endroit sans lampadaire et ça le fatigue de se prendre les murs, il allait donc écourter la conversation.



Il lui fit un grand au revoir avant de se diriger discrètement vers le temple des prières, il habitait vraiment vers là bas, mais à cette heure ci il n'y avait pas grand monde et ça l'arrangeait fortement, il n'avait pas fini ses recherches la dernière fois et il comptait bien les finir. Il allait donc dans un cimetière la nuit, il tomberait peut--être sur un fantôme on ne sait pas...

Il avait la tête dur ce petit, le futur dono rigolait en l’écoutant parler. Il était décidément en pleine crise ce jeune. Ça lui rappelait Kazumori dans ses jeunes années. Toujours un moyen de contredire les choses sans raisons valables. C’est aussi le cas de Keisan, il finit par se demander si ce n’est pas une faculté spécifique chez les Kitto et se remet à rire en pensant à ça. Il lui tape sur l’épaule amicalement en continuant de rire.



Il n’avait rien contre le fait de lui enseigner quoique ce soit, mais il ne voulait pas non plus lui promettre des choses impossibles. Il ne voyait pas le raisonnement entre son age et le fait d’avoir un élève. Il devait déjà s’occuper de former des genins après son passage chunin. La différence se faisait sur les matières et les tâches à accomplir. On enseigne pas la médecine comme on enseigne à maîtriser son chakra. Même si les deux étaient liés pour lui, ce n’était pas véritablement le cas pour lui.



Il semblait dubitatif en entendant parler de Oni. Il ne voyait pas trop la raison. Il n’avait pas fait preuve de beaucoup d’ingéniosité ces derniers temps mais on ne pouvait pas reprocher sa motivation à faire bouger les choses. La médecine était loin d’être sa préoccupation principale. Il préférait de loin être dans les rangs de l’académie pour lui. Mais c’est une chose compliquée à mettre en place depuis sa tentative de rébellion. Il fallait que le village décide de mettre l'éducation de la nouvelle génération dans les mains de cet homme. Aussi impartial qu’il voulait être, Takumi n’était pas non plus rassuré à l'écoute de cette idée. C’était un plan à mettre de côté et le laisser sous surveillance le temps de voir s’il n’était pas mal intentionné non plus.


Tensaï arrive sur le tapis et le visage du Chikara se montre un peu moins rassuré.



Il commençait à avoir des fourmis dans les jambes à force de rester assis et se trouve loin d’être déçu à l’idée d’écourter la conversation avec son apprenti médecin. Il rigole à sa réflexion sur le fait de se prendre les murs par manque d’éclairage dans son quartier. Il se lève et s’étire avant de lui faire un signe de la main en le regardant partir vers chez lui. Il compte faire de même et se dirige vers les quartiers Chikara pour profiter d’un peu de calme.