HRP : post de Seijuro en premier dû aux évenements
L’impudent et arrogant petit Kitto pénétra dans la pièce, tandis que Seijuro avait la main posée sur la cliche de la porte. Se repoussant de quelques pas lorsque le nouveau venu pénétra dans les lieux, le Jônin observa la scène. Un brave enragé, fou dans son être pour oser défier les siens, tandis que son nom pulsait sous l’inconnu. Pour qui se prenait-il ? Lui qui n’avait ni nom, ni honneur. Chacun de ces hommes avait fait l’effort d’être présent, rassemblés depuis des minutes qui s’avéraient être désormais des heures. Le Kittodôno n’avait pas à intervenir pour ce malfrat. Quelques-uns s’indignèrent tandis que Seijuro s’afficha une nouvelle fois. Attrapant le dessus de sa tête comme une vulgaire balle, sa préhension n’était soumise à aucun déboire, et celui qui se nommait Ashura allait bientôt connaître l’humiliation de son intervention. Son crâne vaillamment saisi, il n’était qu’une poupée de chiffon pour le Jônin.
La porte encore ouverte, il l’envoya épouser le vent dans une danse grotesque, son corps manquant d’harmonie pour le reste de l’assemblée. La porte était ensuite refermée.
Ce n’était pas tant l’esprit du fougueux qui avait provoqué cette colère. Le simple nom de Kazami retentait comme la violence d’un requiem dans l’esprit du Kitto. Ashura avait probablement de la chance de ne pas avoir été tué par dommage collatéral, tant son timing avait été mauvais. Les discours se succédaient, laissant place à de nombreuses oppositions, parfois une certaine incertitude. L’homme à la queue de cheval allait exprimer une haine trop longtemps tue, une balafre intime et multiples, promettant à tous une cicatrice encore trop vive. Kazami n’était l’incarnation que de la pire déchéance, l’incarnation d’une inintelligence profonde, et d’un crétinisme congénital. Les yeux de Seijuro s’illuminèrent tandis que son corps se contractait de colère, dessinant le relief d’une énergie singulière
« Uzumaki Kazami… Comment pouvez-vous imaginer que la souillure de son nom mérite encore qu’on lui accorde un débat ? Il n’en sera rien. Cette femme, cette chienne bâtarde se calcine dans la haine de son immonde bêtise ! Elle n’est que la fièvre du mal qui ronge Konoha depuis désormais tellement d’années…
Comment pourriez-vous accepter que la prison soit suffisante pour une chair aussi pourrie dans son essence même ? Avez-vous seulement oublié les cris de ses enfants meurtris, dont nos âmes tentent de repentirent leurs esprits ? Ces femmes, ces innocents, ces frères… Avez-vous oublié ses crimes ?! »
« Elle a préparé lâchement le génocide dont tout le monde ici se souvient. Assoiffée par l’ineptie de l’ancien Hokage Uzumaki. Elle est autant coupable que lui. Ses mains, de mes yeux et des vôtres se sont trouvées ensanglantées tandis que le sourire sur son visage s’affichait. Son plaisir était une évidence lorsque ses gestes s’amusaient à prendre des vies. Investigatrice du complot, coupable de l’extermination de nos frères… Elle n’est qu’un résidu nécrosé d’un complot. Croyez-vous réellement que Kimino, Shimazu, Mako, tous Uzumaki et reliés à elle par des liens profonds, la laisseront subir la sentence qu’elle mérite ? »
« J’entends… J’entends encore ces cris… Ces cris qui me hantent depuis cette fameuse nuit. J’entends leurs pleurs, j’entends leurs peurs, j’entends leurs peines. Leurs mémoires est une rédemption, la nôtre. Leurs souvenirs nous chantent un requiem. Comment pourrions-nous seulement les oublier ? Comment pourrions-nous seulement permettre à cela ? Il est temps que cesse cette mascarade. »
« Sa vie prendra fin par l’action de mes mains, et du bout de ma lame. Soyez prévenus, aucun procès ne saura être sauvegarde de son existence. Je vengerai les nôtres, et elle périra misérablement, en tant que traîtresse de tout un village. Quels que soient vos espoirs de justice et de pardon. Je ne permettrai sa survie. Que ceux qui louent encore son génie soient maudits, nos médecins sont bien plus talentueux, elle n’est qu’une vergogne, un déboire à supprimer.
Alors je le redis, une ultime foi. Uzumaki Kazami a scellé son destin lors de cette maudite nuit. Et elle mourra, en gage de son pardon. »
***
« Nul ne parle trop entre ces quatres murs. Reviens si tu as compris. »
Le ton était fort, la voix puissante. Cette affirmation se voulait comme une Vérité indiscutable. Le borgne avait été prêt à agir, à lui inculquer le respect, mais ceux plus proche pouvaient réagir d’emblée. Ashura venait de se faire sortir de l’assemblée, aussi vite qu’il y était entré. Il avait pu entendre les plaintes de ses congénères. Le Kittodôno avait pris la parole, tandis que la porte se fermait. Ses paroles étaient, volontairement, tonnées, afin de parvenir jusqu’aux oreilles de l’archiviste, à travers la cloison. L’amoureux des livres avait interrompu une session d’échange des plus importantes. Un acte peu recommandable au seins de la communauté, gourmet d’une quelconque production intellectuelle.
Hiroki, un homme de logique, avait visiblement cédé à l’émotion. Son avis prononcé était partagé entre humanité et monstruosité, animé d’une philanthropie véritable. L’ignorance gagnait encore certaines têtes, aux avis presque inexistants, d’autres n’avaient pu se prononcés suite à l’intervention d’Ashura. L’ancien mercenaire, s’intéressait au point de vue de Kotaro, avec plus d’intérêt qu’il ne le laissait croire. Une indécision, liée encore aux liens qui avaient existé. Le Kitto roux ne s’en apercevait certainement pas, mais encore une fois, l’ancien régent le faisait cogiter, le faisait grandir. Le chef de la police ne devait cesser d’évoluer.
« C’est désolant de voir qu’un tel événement est si tabou qu’il en vient mal connu.. »
Après tout, Konoha évitait ce sujet houleux. Cette nuit de massacre, à l’origine simple purge politique à l’encontre des Chikara, n’enlevant rien à l’horreur du geste, avait fini aux yeux de la population en tentative de génocide, en guerre civile. Le chaos avait prit possession des rues de Konoha, les batailles avaient éclatés de tout lieux, sans prévenir. Nul n’était en sécurité dans cette folie collective. Le couple maudit, tenu responsable de cet acte, s’était enfuit. Repoussés selon certains. Par une certaine providence, durant un éclair de silence, de calme, d’incompréhension, l’ancien régent avait saisit l’opportunité de capter la foule. C’était cette nuit qu’il s’était autoproclamé régent, sans aucun autre protocole que le respect qu’on lui accordait en tant que Kitto et chef de ces derniers.
« Uzumaki Kazami, bras droit du Hokage Uzumaki Gekido, chef de l’unité secrète Juhi. Ceux que l’on surnomme les amants maudits, à cause de leurs actes barbares et de haute trahisons. Les Chikara ont été tenu éloignés du pouvoir durant des années par leur faute, depuis la disparition du Hokage Chikara Yasuo. Lorsque l’élection du chef du clan Chikara allait se tenir, la section Juhi, enrôlés et manipulés par Uzumaki Kazami, a ainsi tenté d’assassiner les meilleurs candidats, déclarant les hostilités. »
Un bref résumé, plutôt efficace. L’ancien mercenaire s’était surpris a simplement raconter les faits sans fioritures, sans insultes à l’encontre de ces deux traîtres. Son ami Seijuro, s’était certainement défoulé pour lui. Peu connaissait l’implication de la section Juhi, plus encore les noms de ceux qui la composait. C’était d’ailleurs l’une des motivations de Shinji dans sa décision de balayer les sections qui avaient existé. Il était ô combien choquant, de connaître une triste vérité, que deux Hokage avaient fait parti de Juhi.


« Le clan Uzumaki réclamait silencieusement vengeance depuis leur exclusion du village, depuis que les Chikara ont souhaités vendre des Uzumaki pour faire face à une situation économique rude. Depuis leur retour, ils accordent une importance toute particulière à occuper les hautes-sphères de pouvoir du village. Un traumatisme que les Chikara leur ont laissé : Ne vous laissez pas attendrir. L’un comme l’autre sont indéfendables et amènent à de nombreuses problématiques. C’est sur ce fond qu’il faut rajouter les enjeux liés à Uzumaki Kazami. C’est sur un accord communs et naturel que la République s’est vu accordé une nouvelle chance, par la cruauté et le traumatisme qu'ont laissé le couple maudit. Ils sont les ennemis de Konoha : voici sur quoi s’est reconstruit le village. Néanmoins, elle représente un intérêt médical et stratégique contre la pègre de Suna. A mon sens, avec ce qu’on en a déjà tiré, la balance s’inverse. Elle met plus en danger Konoha qu’elle ne peut se rendre utile. Je pense même qu’elle met en péril la république, dévissant les clans. »
Keisan se méfiait d’elle comme on se méfiait de la Peste.
« Je vous l’ai déjà dit. Le Pardon des Kitto n’est pas systématique, et n’a de valeur que s’il s'avère être une véritable seconde chance. Il perdurent certains actes, par essence, impardonnables. Sans quoi, il s’agirait d’un grave affront à ceux l’ayant déjà reçu et à ceux qui le recevront dans le futur. »
Etait-ce son avis ? Ou était-ce un sage conseil. La frontière semblait si fine...