Ichihime resta immobile un long instant après que Seishiro eut détourné son regard vers la tente. Le vent fouettait encore la poussière, collant des particules sèches aux pans de sa veste. Autour d’eux, le camp respirait à peine, des silhouettes qui dormaient d’un œil, des murmures étouffés, des pansements sombres qui marquaient la peau et la chair des survivants. Tout cela formait comme un tablea
Un souffle sec, presque inaudible, brisa un instant la concentration de Mai. Ce n’était pas un cri, ni un bruit de lame. C’était... autre chose. Un déplacement d’air, une onde invisible qui froissa les bords de son monde. Puis, soudain, tout bascula. Le casque aux lentilles bleutées, son unique fenêtre sur le monde, vibra sous l'effet d'une perturbation incompréhensible. L’interface se mit à cr
Impossible d'imaginer ce que Hinae a pu ressentir ce soir-là. Une blessure infligée par sa propre fille. Une gamine sauvée d'une terre étrangère ayant vécu de terribles sévices. Tu étais présent avec elle, le soir où Masaru avait sévi. Tu avais vu la détermination de cette Chikara pour ces enfants. Non, je ne pouvais même pas imaginer ce qu'elle a ressenti alors qu'Akiko levait la main contre sa p
Sans doute mélangeait-elle beaucoup trop de choses pour pouvoir réfléchir sereinement. L'Okasan devait avoir un temps d'adaptation au vu du rejet de sa sœur cadette. Une profonde tristesse s'empara da la sainte vierge et pourtant... Veuillez excuser mon écart. Ce n'est pas dans mes habitudes d'être accusatrice à tord. Rétorquait-elle impassible en décochant un léger sou
Sans dire mots, j'écoutais d'une oreille attentive la fin de cette tête à tête diplomatique. Le pouvoir clanique des Miwaku était empli de mystère quand a son explication. Je n'avais aucune idée de ce que c'était et j'espérais que ce ne soit pas porteur de mauvais présage. Déjà que les kumo-jin venait à Konoha... Restituant un léger sourire a l'okasan pour répondre au sien, je fut surpris de s