Sa manière de réagir te gêne un peu, au point que tu ne peux t’empêcher de rougir légèrement. Passant nerveusement tes mains dans tes cheveux tu ne sais que répondre, trop habituée à ce qu’on te demande de mieux faire, un réel compliment arrivait rarement. C’était pourtant ce que tu demandais auparavant, un peu de reconnaissance pour tes talents, et maintenant que c’était le cas, tu te retrouvais totalement désarmée.
« N-non non, ce n’est pas si incroyable je t’assure ! »
Elle vint ensuite te poser une question que tu demandais toi même, pourquoi ta mère t’avait-elle choisit pour aider la jeune Nami ? Il y avait probablement une raison derrière tout cela, elle ne faisait jamais rien sans avoir d’idée derrière la tête, tu la connaissais bien, depuis le temps.
« Eh bien… J’imagine que ma voie est de défendre Konoha et ses habitants, tout simplement ? C’est ce que j’ai promis de faire étant encore une enfant, je ne savais même pas tenir un sabre à l’époque. Mais il est vrai que parfois… je me demande si ma vie ne pourrait pas dessiner autrement. »
L’on ne t’y avait pas forcé, mais l’on ne t’avait jamais laissé le choix non plus. Depuis peu, tu commençais à te demander quels étaient les idéaux que tu défendais, ce que Konoha représentait vraiment aux yeux du monde extérieur. Tu en restas là pour ce sujet, ne souhaitant pas que la jeune Nami ne remarque tes doutes quant au village. Cette dernière était d’ailleurs persuadée que tu étais d’un grade supérieur au sien, elle était loin du compte. Amusée tu lui réponds alors :
« Oulah, Jônin ? Je suis encore un peu jeune pour ça, ahah. Je ne suis pas non plus chûnin, j’ai refusée de passer le dernier examen, je ne me jugeais pas prête tu comprends ? Toi et moi sommes du même rang, techniquement tu peux même partir d’ici sans me demander mon avis. »
En temps normal tu appréciais énormément parler de toi même, raconter ta vie et tes déboires, mais Nami tombait dans une mauvaise période. Ces temps-ci tu étais bien trop pensive et indécise, cela t’empêchait de réfléchir correctement, tu préférais alors dévier le sujet sur elle à nouveau.
« Je crois que l’on a au moins trouvé une piste quand à ton orientation. Médecin me semble une bonne idée ! Hmm, avec un peu de chance, nous pourrions trouver un supérieur en allant à l’hôpital. Il serait mieux placé que moi pour t’aiguiller dans ce domaine, ça te tente ? »